Ni Bouygues Télécom, ni TF1 ne sont négociables

L’entité Bouygues vient de démentir avec vigueur les bruits de couloirs, qui donneraient Orange comme acheteur potentiel de l’opérateur Bouygues Télécom et sa société médias TF1. Le démenti présenté par le géant du BTP, vient confirmer la ferme intention de ce dernier, de maintenir sa présence dans le secteur des télécoms. La pression est un peu retombée sur les valeurs des actions télécoms à la bourse de Paris, suite à cette précision apportée par le groupe français de ne pas vouloir céder ni négocier avec Orange ses sociétés phares, Bouygues télécom et TF1. 

Aucun projet de cession en vue pour Bouygues

Quelques heures après que la rumeur ait été diffusée, la réponse de Bouygues a surgit avec un ton ferme et engagé, résumée dans une phrase laconique : « Bouygues n'a aucun projet de sortie des secteurs des télécoms et de la télévision et réaffirme son ancrage durable dans ces deux industries ». L’activité du marché boursier démarrant assez tôt le matin, le groupe de martin Bouygues a voulu réagir rapidement, afin que les marchés ne s’emballent pas démesurément suite à cette rumeur de cession de Bouygues Télécom et TF1 à  Orange. Ce qui est d’autant plus compréhensible que cette information provenait des Etats-Unis.

En effet, l’informateur américain Bloomberg, aurait révélé qu’Orange était décidée manu militari à s’accaparer une grande participation du groupe Bouygues. S’il s’avère que cette rumeur est vérifiée, cela va démontrer qu’Orange a bien l’ambition de contrôler le marché français des télécoms et à terme, le secteur audiovisuel privé.

Déjà en mai 2014, ce genre de rumeurs avait été lancé, tel un ballon d’essai, afin d’observer les réactions des uns et des autres. A l’époque, les informations qui circulaient, faisaient prendre à Bouygues, la décision de céder ses activités aux opérateurs Free ou bien Orange. On se rappelle que ce dernier s’était montré emballé par une telle perspective. Mais, Bouygues avait réagi en démentant la rumeur. Alors cette fois, s’agit-il encore d’un pétard mouillé ?