SFR déboursera jusqu'à 800 millions d'euros pour le plan de départs volontaires
On apprenait en juillet que SFR pourrait supprimer 5000 postes, et même si l’opérateur mobile a affirmé qu’il n’y aurait pas de licenciements secs d'ici à 2019, les accords avec les syndicats majoritaires ont été tendus. Un accord a finalement été entériné et on apprend que SFR pourrait débourser jusqu’à 800 millions d’euros pour financer les départs volontaires.
Plan de départs volontaires
Frédéric Retourney, le représentant de la CGT-FAPT a des doutes quant au fait que les départs prévus seront vraiment « volontaires ». Il avance que "sur les 18 derniers mois, il y a eu 1.200 départs" qui selon lui auraient été contraints. SFR de son côté affirme que les 5000 départs prévus seront volontaires et qu’aucun plan social ni licenciements secs ne sont prévus d’ici 2019.
Tous les syndicats ne sont pas d’accord
Michel Paulina, l’actuel directeur général du groupe SFR s’est félicité de la signature de l’accord. Il précise cependant que l’accord a été fait « avec des organisations syndicales représentatives du pôle télécom. » En d’autres mots, tous les syndicats n’ont pas signé l’accord. Il s’agit de la CGT qui a signalé que l’accord ne lui convenait pas. La CGT annonce qu’elle "ne cautionne ni le volume ni les choix de suppressions de poste qui seront faits. » La CGT aurait voulu signer "aujourd'hui l'accord constitutif d'un new deal pour le pôle télécom de SFR Groupe."
Le plan de départs volontaire coutera jusqu’à 800 millions d’euros
L’opération s’effectuera sur deux ans. Environ mille postes seront concernés d’ici fin 2016. Pour les 4000 autres emplois concernés, il y a un sursis. Les départs volontaires prendront effet entre juillet 2017 et la fin juin 2019. On ne sait pas encore quels postes seront précisément concernés par les départs. Isabelle Lejeune-Tô de la CFDT annonce qu’à la prochaine rentrée SFR fera part de ses "orientations stratégiques" qui détermineront les postes visés.