Le FBI révèle à Apple une faille de sécurité… neuf mois trop tard
Le FBI et Apple sont devenus les personnages principaux d’une saga qui ne cesse de faire la une des actualités. Il semblerait cependant que le FBI n’a pas très bien saisi le concept de « nouvelle ». L’agence américaine a en effet « prévenu » Apple qu’elle avait trouvé une faille de sécurité dans ses appareils. Apple aurait pu considérer ce geste comme un signe de réconciliation. La firme l’aurait probablement fait, si la faille en question n’avait pas déjà été corrigée il y a neuf mois.
FBI vs Apple
Depuis qu’Apple a refusé d’aider le FBI à décrypter le portable de terroristes présumés, ce n’est pas le grand amour entre le géant de l’informatique et le Bureau Fédéral d’Investigation. La décision de la cour qui a donné raison à Apple a poussé le FBI dans ses derniers retranchements. Le FBI a alors dû débourser plus d’1 million de dollars pour payer des hackers et accéder aux données chiffrées d’un iPhone. Même si le directeur du FBI affirme que cet argent a été bien dépensé, les relations entre l’agence fédérale et Apple restent tendues.
Partage d’informations sélectif
Il est possible qu’Apple ait été agréablement surpris quand le FBI a fait part de son intention de partager des informations qui aideraient la firme à mieux protéger ses appareils. Découvrir que la faille en question avait été corrigée depuis déjà neuf mois a dû être une surprise bien moins agréable. Il faut dire que depuis que les hackers du FBI ont réussi à débloquer un iPhone 5c, Apple fait des demandes répétées pour savoir comment ils ont fait et ainsi régler le problème de sécurité. Et de manière tout aussi répétitive, le FBI refuse d’accéder à leurs demandes.
Le VEP
Pourtant le FBI devrait confier à Apple tout ce que ses hackers ont fait pour accéder aux données du téléphone. Le Vulnerabilities Equities Process (VEP), prévoit que les représentants des plus importantes agences fédérales américaines décident s’il faut communiquer les failles de sécurité qu’ils auraient trouvées lors de leurs analyses et enquêtes. Cette démarche vise à protéger les infrastructures informatiques des Etats-Unis, à réduire les risques d’espionnage, mais aussi à empêcher certaines agences, dont le FBI, d’exploiter dans l’ombre les failles qu’ils auraient découvertes.
En conclusion, le FBI est partageur, mais uniquement quand les informations qu’il communique n’ont plus aucune valeur. Il est hautement improbable que les relations entre l’agence fédérale et Apple s’améliorent dans un avenir proche.
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