Les autorités américaines auraient la solution pour pouvoir débloquer un iPhone sans Apple

Depuis les attentats de San Bernadino, les autorités américaines et Apple sont entrés dans une bataille juridique. Souhaitant obtenir des informations contenues dans l'iPhone de l'un des tueurs de  la tuerie de San Bernardino, le FBI a saisi les autorités judiciaires pour contraindre Apple à fabriquer un logiciel qui leur permettrait d'essayer autant de fois que nécessaire de débloquer le téléphone sans que les données ne soient effacées de manière automatique.

Une méthode permettrait d'avoir accès aux données de l'iPhone

• Les autorités américaines viennent de faire savoir qu'une "tierce partie" leur avait présenté une méthode qui permettrait d'avoir accès aux données de l'iPhone d'un des auteurs de la tuerie de San Bernardino sans attendre après la collaboration d'Apple.
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• Cette méthode pourrait ainsi mettre un terme au bras de fer judiciaire entre les autorités américaines et Apple, qui veut protéger des données des utilisateurs de ses appareils.
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• En effet, un juge fédéral de Californie a accédé à la demande des autorités américaines pour reporter une audience afin que  le FBI puisse tester la méthode. Le département américain de la Justice a indiqué qu'il tiendrait le tribunal informé le 5 avril.

La bataille dans laquelle Apple est engagée contre le FBI tournait pour l'instant en faveur de la firme américaine. Le gouvernement américain avait toutefois obtenu de la justice qu'Apple mette au point un logiciel pour désactiver les codes personnels protégeant l'accès aux données de l'iPhone de Syed Rizwan Farook, un des auteurs de la tuerie de San Bernardino.

• Les autorités sont bien décidées à obtenir gain de cause. Le géant américain avait toujours contesté cette décision de justice au motif qu'elle pourrait amener les utilisateurs de ses appareils à douter de la confidentialité de leurs données. Les autorités américaines soutenaient jusqu'à présent qu'elles ne pouvaient pas débloquer l'iPhone sans l'aide d'Apple. Ce n'est plus le cas une "tierce partie" propose désormais une méthode en deux jours avant le prochain examen du dossier par un juge fédéral.
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• De son côté, Apple a indiqué que si les autorités pouvaient entre dans le système des terminaux d'Apple, la firme de Cupertino demanderait à savoir comment ils y sont parvenus afin de connaître les éventuels failles.