Le ministère de l'Intérieur veut interdire les hotspots WiFi publics et Tor
Le ministère de l'Intérieur songe, à bloquer Tor et stopper les réseaux WiFi publics dans l’hexagone, et ceci parmi les différentes actions menées par les services français pour lutter contre le terrorisme. Par cette initiative, l’objectif est de gêner au maximum les manœuvres des terroristes, dans leurs moyens de communiquer entre eux. Cependant, une telle décision risque d’être mal comprise et surtout difficile dans son application.
Etat d’urgence et priorité à la lutte anti-terrorisme
En questionnant les gens, il est clair que les avis seront assez clairsemés. Il s’agit de savoir si l’état d’urgence décrété récemment par le Président de la république, et les mesures de lutte implacable contre les réseaux terroristes autoriseraient certaines décisions, comme celle à laquelle songe le ministère de l’Intérieur, cherchant à bloquer Tor et bannir d’une certaine façon les WiFi publics.
Il est vrai que le monde du numérique, est aujourd’hui exploité de manière régulière par les terroristes, qui ont en fait un moyen de communication et de planification très efficace dans la réalisation de leur ignoble dessein. Déjà, une initiative visant à contrôler un peu plus le monde de l’internet, a été prise par les pouvoirs publics en bloquant administrativement des sites Web blacklistés. Mais il semble, que cette mesure s’est avérée insuffisante aux yeux du gouvernement, qui sur l’exemple de certains pays peu adeptes de la démocratie ni encore moins de la liberté dans la communication numérique, veut aller encore plus loin en imposant des décisions et un régime strict, visant à abolir ce si détestable anonymat qui caractérise le Web et la toile en général.
Un des principaux visés est Tor, ce réseau spécialiste du surf sur le Web de manière totalement anonyme, ce qui fait que ce dernier échappe à tout contrôle. L’idée de l’intérieur, serait de contrôler en catimini Tor, et ce serait les services secrets et du contre-espionnage qui s’en occuperaient. Bref, on parle que les services planchent sur d’autres idées, encore dans le secret, mais après tout c’est le moment ou jamais de mettre la main sur ce qui soi-disant échappait encore à tout contrôle. Etat d’urgence et lutte anti terrorisme, c’est la bonne cause, donc tout est permis maintenant…