Attentats à Paris : Telegram est l'application mobile privilégiée par Daesh pour communiquer
L'application Telegram, est pointée du doigt, depuis les attentats de Paris du 13 novembre dernier. En effet, cette plateforme a servi de relais de propagande aux militants de Daesh, comme d'ailleurs, Twitter et d'autres relais de réseaux sociaux. Mais, l'élément le plus dramatique pour Telegram, c'est que c'est sa plateforme qui a servi pour la revendication par l'Etat Islamique des actes terroristes du vendredi noir en France. De plus, ce réseau est très sollicité pour sa ligne politique choisie et ses fonctions de sécurité très rompues. Ce qui est plus impressionnant et inquiétant, c'est que ce service, qui permet de communiquer tranquillement et en toute sécurité, connaît un échange de 12 milliards de messages quotidiennement.
Une application sur mesure pour les djihadistes
Accusé par les américains d'être une plateforme privilégiée des membres de l'Etat Islamique, les responsables de Telegram, ont décidé de réagir. Le service à mi-chemin entre le réseau social et la messagerie très sécurisée, a tranché en ôtant carrément 78 comptes qui appartiennent à des adeptes de Daesh. La plateforme va, par ailleurs, être dotée de moyens techniques qui détecteront et dénonceront des contenus ou messages répréhensibles et susceptibles de semer le trouble à l'ordre public.
Dans la réalité des évènements, Telegram était parfaitement au courant de l'activité assez mouvementée menée par les djihadistes sur son réseau, et ceci depuis un bon bout de temps. Sa forte sécurisation au niveau de la communication en fait une plateforme prisée et recommandée entre les rebelles du mouvement islamiste, mais aussi par rapport à sa communication chiffrée, autrement dit codée, donc indéchiffrable par les interceptions éventuelles faites par des autorités qui combattent le mouvement.
Depuis le 13 novembre, et la suppression de nombreuses chaînes djihadistes, un bon nombre a tenté déjà de revenir sur le réseau et se remettre à communiquer. Il paraîtrait que la même démarche a été suivie au niveau de Twitter. Mais ces dispositions sont loin d'être suffisantes, pour protéger les vies d'innocents.
