Facebook et Google veulent éradiquer les « fake news »

Les grands noms du web qui diffusent de l’information sont tous en guerre contre les fausses informations ou « fake news ». Lors des présidentielles aux États-Unis, Facebook et Google avaient eu droit à de nombreuses critiques pour avoir permis la diffusion de mauvaises et fausses informations. Cette pratique aurait influencé en outre, les résultats des élections présidentielles outre-Atlantique.

Pour ne pas avoir à connaitre les mêmes critiques à travers le monde, ces géants du web ont décidé de combattre les fausses informations. Pas directement critiqué, même Snapchat a même mis au point sa propre méthode pour améliorer Discover, son outil de d’informations pour ses utilisateurs.

Comment ça marche ?

La plateforme permet aux utilisateurs de signaler un article douteux. Cet article sera ensuite envoyé à une plateforme à laquelle les huit médias partenaires ont accès. Ces partenaires vérifieront ensuite la véracité de l’information. S’il faut contester ces informations, ils seront en mesure de le faire et de fournir des liens comme preuves.

Ces huit partenaires sont l’AFP, BFM TV, France Info, France Médias Monde, l’Express, Le Monde, Libération et 20 Minutes. Si deux des sources signalent l’article contesté comme contenant des informations erronées, les utilisateurs du réseau social seront avertis lorsqu’ils essaieront de le partager.

Google est aussi de la partie

Du côté de Google, c’est à travers la plateforme CrossCheck (qui compte parmi ces investisseurs le géant), que la vérification se fera. Cette plateforme permet aussi d’étudier la popularité des articles en plus d’en vérifier l’authenticité. Selon The Verge, Facebook et CrossCheck (indirectement Google ?) pourraient aussi travailler ensemble afin d’endiguer l’essor de ces fake news.

Ce qui est évident, c’est que l’unique méthode existante actuellement afin de lutter contre les fausses informations repose sur le crowdsourcing. L’enjeu est toutefois trop important, surtout près des élections, pour laisser pulluler ces articles de fausses informations. Affaire à suivre.

Crédit Photo : First Draft News