Une société défend pouvoir réduire les risques sanitaires liés aux mobiles
Sujet controversé par sa dimension à la fois sociale, sanitaire et surtout économique, les risques de santé liés à la téléphonie mobile restent à l’heure actuelle un sujet de préoccupation et de recherche chez les scientifiques. Alors que la dernière étude en date publiée janvier dernier, concluait à un lien effectif entre l’utilisation pendant dix ans d’un téléphone mobile et l’augmentation du risque d’une tumeur du cerveau près de l’oreille où le mobile a été utilisé, une jeune société britannique défend aujourd’hui avoir développé une technologie permettant de réduire les effets biologiques des radiations électromagnétiques liés à l’utilisation de la téléphonie mobile.
La start-up en question s’intitule Exradia et aurait effectivement développé deux technologies Wi-guard et Wi-space, générant des basses fréquences capables de réduire l’influence des signaux potentiellement nuisibles à la santé et émis par nos terminaux.
Bien qu’aujourd’hui, les liens stricts entre l’apparition de tumeurs et l’utilisation des téléphones portables demeure non-officiels, Exradia défend pourtant que l’industrie électronique pourrait être dans l’obligation légale d’incorporer un jour cette technologie. Pour l’heure, la société travaille déjà sur la production de batteries en Chine pouvant être utilisées sur le Nokia 6230. Les risques de santé liés aux mobiles pourront donc peut-être et paradoxalement relancer l’industrie du portable plutôt que de la détruire.
Exradia sera présent au prochain CeBIT de Hanovre qui ouvrira ses portes le 15 mars prochain.