Un rapport français préconise une utilisation prudente du portable

Selon un rapport demandé en juin 2000 par la Direction générale de la santé, le groupe d'experts recommande un usage modéré des téléphones mobiles, et préconisent une utilisation au plus bas niveau possible de l'exposition moyenne du public aux radiofréquences. En l'absence de certitude, les experts soulignent que les risques négatifs pourraient conduire à des effets plus importants sur les enfants. Sous la conduite du professeur Denis Zmirou, le groupe de médecins biologistes et physiciens n'a pas fixé de nouvelles normes mais préconisent de nouvelles recherches scientifiques.

Des récentes études ont été effectuées concernant les ondes des portables sur le cerveau dus à l'échauffement crées par l'absorption électrique, le rapport indique qu'en l'état actuel des connaissances fiables, il n'est pas possible de dire aujourd'hui si ces effets représentent des menaces pour la santé. Selon le groupe d'experts français, un risque aussi faible soit-il au plan individuel, pèserait alors d'un poids très lourd en termes de santé publique.

En attendant des résultats plus précis, le rapport insiste sur le fait de ne pas téléphoner en conduisant et de ne pas porter le téléphone près des organes génitaux pour les adolescents ou sur le ventre des femmes enceintes. Le groupe conseille aussi que les bâtiments sensibles en milieu urbain tels que les hôpitaux, les crèches et écoles situés à moins de 100 mètres d'une station de base ne soit pas atteints directement par le faisceau de l'antenne.