Un mauvais réseau Wi-Fi impacte la qualité de l'enseignement
Les mauvaises performances des réseaux Wi-Fi peuvent avoir des conséquences négatives sur les expériences d'apprentissage des élèves : telle est l'opinion d'un responsable informatique sur deux (56% en France, 51% sur l'ensemble des 8 pays) travaillant dans des établissements d'enseignement.
Comme l'indiquent les résultats de l'enquête The Unknown Network menée auprès de 560 décideurs informatiques du monde entier pour le compte d'Aerohive Networks, la tendance est au mécontentement général vis-à-vis des services Wi-Fi déployés en milieu scolaire. Ainsi, alors que 92% des responsables interrogés reconnaissent l'importance de la qualité de ces services vis-à-vis de l'expérience d'apprentissage, seuls 41% d'entre eux estiment disposer de suffisamment de visibilité et de contrôle pour répondre aux besoins des étudiants. Selon les résultats de l'enquête, bien que la question des budgets reste problématique cette année, les solutions de connectivité Wi-Fi et BYOD seront érigées au rang de priorités par une large proportion de responsables informatiques, et feront l'objet d'investissements conséquents.
51% des responsables informatiques en milieu scolaire estiment qu'un mauvais réseau Wi-Fi impacte la qualité de l'enseignement
- Les résultats du rapport Unknown Network confirment que les terminaux et technologies mobiles ont fait leur entrée en milieu scolaire ces dernières années. Les établissements ont ainsi énormément investi dans des ordinateurs portables et des tablettes afin d'enrichir leur expérience d'apprentissage ; 75% d'entre eux ont d'ailleurs adopté et encouragent activement la pratique du BYOD.
- Pour les personnes interrogées, la fourniture de services Wi-Fi de qualité devrait permettre aux établissements d'obtenir de meilleurs résultats dans l'enseignement de l'informatique / des nouvelles technologies, des sciences et des mathématiques. Ils pourront ainsi répondre à la demande croissante de compétences dans ces domaines sur le marché mondial.
Cependant, seuls 42% des responsables informatiques affirment disposer des outils de contrôle nécessaire pour gérer l'afflux de nouveaux dispositifs (il s'agit à 45% de Chromebook en France) pour dans leur environnement. Ils sont en outre dans l'incapacité de répondre aux exigences relatives aux réseaux Wi-Fi de leur établissement en raison d'un manque crucial d'informations. Cette problématique est à l'origine du phénomène baptisé " réseau inconnu " : les établissements scolaires concernés ne sont alors pas en mesure de répondre à leurs obligations envers leurs étudiants et de leur proposer la meilleure expérience d'apprentissage possible.
Près de la totalité (95%) des responsables informatiques estiment que les enseignants et les élèves ne sont pas satisfaits des systèmes Wi-Fi de leur établissement. Le fond du problème : un manque de contrôle sur le réseau dû à une faible visibilité sur l'éventail de terminaux présents et sur leurs modes d'utilisation. Sans ces informations, les responsables se disent incapables de planifier la demande en matière de services Wi-Fi, et donc de s'assurer de répondre aux besoins de leurs établissements.
- Il est donc crucial pour les écoles d'adopter des technologies tournées vers l'avenir afin d'atteindre leurs objectifs en matière de résultats et de rester compétitives. Plus des trois quarts (78%) des établissements devront ainsi revoir et mettre à jour leurs modèles de mise à disposition de services Wi-Fi cette année afin de concurrencer les meilleures institutions dans leur secteur. Pour certains, le besoin se fait encore plus pressant : 48% des personnes interrogées estiment que cette révision devra être effectuée entre immédiatement et dans les 6 mois à venir. La France est particulièrement en retard avec 35% de réseaux Wi-Fi trop anciens, à comparer avec le chiffre de 20% sur l'ensemble de l'étude.
- En France, alors que l'investissement dans les réseaux sans fil était la plus grande priorité de la technologie, il a été relativement faible par rapport à d'autres régions à l'étude. Par rapport à d'autres régions, ce sont les Chromebook et les Microsoft Surface qui sont les appareils les plus couramment utilisés dans les salles de classe. Bien que l'intention d'examiner et de mettre à jour l'infrastructure du Wi-Fi se trouve en ligne avec le reste du monde, les écoles françaises ont les infrastructures Wi-Fi les plus obsolètes. En effet, ces écoles sont les plus susceptibles d'avoir des versions antérieures dispositif Wi-Fi à 2007. Les élèves (56% contre une moyenne de 51%) et les enseignants (67% contre une moyenne de 54%) semblent plus insatisfaits de la performance du Wi-Fi. Les responsables informatiques signalent la mauvaise couverture et les connexions non fiables (69%) comme les plus grandes frustrations avec les systèmes Wi-Fi.
- Pour s'adapter à ces changements, les établissements ont la possibilité de s'appuyer sur des informations sur leur réseau. Ces connaissances les aideront à faire preuve de davantage de vigilance, à limiter l'utilisation inappropriée de la bande passante, et à s'assurer que le service Wi-Fi fourni remplisse son objectif, à savoir améliorer les performances en matière d'enseignement.
Au total, 560 responsables informatiques chargés de la fourniture de services informatiques dans leurs établissements ont été interrogés en décembre 2015. Huit pays ont été concernés par cette enquête (le Royaume-Uni, la France, les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, les pays scandinaves, l'Australie et la Nouvelle-Zélande), menée au sein d'écoles d'importances, de structures et de budgets différents. Les travaux de recherche ont été réalisés pour le compte d'Aerohive par Loudhouse, un cabinet londonien indépendant.