Téléphones mobiles pour enfants : Le BabyMo est débouté !
Le Tribunal de Grande Instance de Paris a débouté la société ITT. Ce distributeur monégasque, qui diffusait un portable destiné aux enfants de 4 à 8 ans, avait assigné en référé les associations Agir pour l'Environnement et Priartém afin de tenter de mettre un terme à leur campagne contre ce produit. Le TGI de Paris a donc autorisé la poursuite de la campagne menée par ces deux associations, et a condamné la société ITT à leur verser 1200 euros. Rappelons que fin janvier, elles avaient déjà réussi à faire retirer de la vente le Babymo dans les magasins Carrefour et BHV.
Ca chauffe pour le BabyMo !
Ces associations ont récemment indiqué que trois études officielles étrangères s'inquiétaient des conséquences sanitaires de la téléphonie mobile, notamment vis-à-vis des publics sensibles comme les enfants. Selon le rapport du National Radiological Protection Board (NRPB), les enfants pourraient être plus vulnérables aux effets liés à l'utilisation d'un téléphone portable alors que leur système nerveux est en plein développement et que les tissus de leur cerveau absorbent plus les rayonnements d'énergie.
Pour Agir pour l'Environnement et Priartém, la controverse scientifique entourant le développement de la téléphonie mobile doit se traduire par l'application immédiate du principe de précaution. Les associations demandent aux parlementaires français à agir en ce sens dans les plus brefs délais en déposant une proposition de loi encadrant l'implantation des antennes-relais et la vente de portables.
- L'objectif pour Agir pour l'Environnement et Priartém est désormais d'interdire la vente du BabyMo sur les sites internet www.oopromo.com et www.kelkoo.com. Il faut aussi souligner qu'il a été constaté, par Huissier de Justice, que ce produit ne respectait pas les dispositions réglementaires, notamment quant à l'obligation de faire figurer les préconisations d'usagers rendues obligatoire par le décret du 10 octobre 2003. Ces associations s'apprêtent maintenant à saisir la Direction Générale du Commerce, de Concurrence et la Répression des Fraudes.