Skype adopte la formule Freemium avec Skype Meetings
Skype a lancé un nouveau service de messagerie. Baptisé Skype Meetings, ce service vise les petites entreprises et semble être une version Freemium de Skype for Business, la version entreprise et payante du logiciel de conférence VOIP.
Quelles différences entre Skype Meetings et la version gratuite ?
Skype Meetings se démarque de la version gratuite et du logiciel de base. Ainsi, cette offre fonctionne à travers un navigateur. Ce qui devrait, en théorie être plus simple pour les petites entreprises à mettre en place. Il est possible d’inviter des participants à travers une URL personnalisée.
À l’instar de la version gratuite, on peut converser avec le même nombre de personnes, soit 10, en simultané. Cependant, c’est un nombre très limité face au plafond de 250 personnes que propose la version payante : Skype for Business. De plus, ce nombre de 10 personnes passe à 3 personnes uniquement au-delà de 60 jours. Ce choix de Skype serait sans doute afin d’encourager les petites entreprises à passer à la version payante.
Des fonctionnalités ciblant les petites entreprises
D’autres différences importantes entre Skype Meetings et la version payante Skype for Business résident dans l’intégration du service de conférence dans la suite de logicielle de Microsoft. Ainsi, on ne retrouve pas l’intégration à Outlook ou encore Word. Cependant, Skype Meetings cible les entreprises. Le service inclut ainsi une possibilité de collaborer sur un PowerPoint et permet donc de partager son écran par exemple. La technologie permettant au logiciel de suivre les mouvements de têtes afin de savoir quel intervenant est en mis en avant est aussi présente dans Skype Meetings.
Modèle Freemium suffisant pour encourager la conversion à Office 365 ?
Il reste à savoir si Skype Meetings suffira pour influencer ceux qui essaieront le service. Cette formule Freemium pourrait marcher pour Skype en aidant à convertir des utilisateurs en abonnés potentiels d’Office 365. Elle sera utile aussi pour tenter de récupérer des utilisateurs de Hangouts (Google) qui propose aussi la vidéoconférence. Affaire à suivre.
