SFR donne "le ton" à la personnalisation !
SFR propose à partir du 18 octobre 2004, un nouveau service intitulé " Tona ", permettant la personnalisation de la tonalité d'attente.
Avec " Tona ", l'accueil se fera désormais en musique !
Attendu sur l'Hexagone depuis son introduction il y a déjà un an et demi en Corée du Sud, ce service offrira la possibilité aux abonnés SFR de remplacer le traditionnel " Tuuuut…. Tuuuut ", nécessairement entendu avant que les interlocuteurs ne décrochent. L'opérateur propose pour cela un assez large panel d'extraits musicaux, d'ambiances sonores et autres blagues, destiné à élargir le choix possible et la satisfaction des clients.
Le " Ring Back Tone " : un nouveau type de personnalisation :
Sous l'intitulé " SFR Tona ", le groupe lance en fait un service déjà connu mondialement sous le nom de " Ring Back Tone ", qui place à nouveau le principe de personnalisation au coeur même des stratégies des opérateurs de téléphonie mobile. Ce service a en effet su séduire un grand nombre de consommateurs coréens, et son introduction en France par SFR n'est, de fait, pas une grande surprise. Son avantage est qu'il reste compatible avec tous les combinés téléphoniques actuellement utilisés, la tonalité étant transmise uniquement à partir des différents opérateurs français. Il faut donc supposer que ce type de service n'aura pas trop de difficultés à s'intégrer sur le marché actuel, la panoplie de sonneries déjà existante y trouvant, par là-même, une opportunité nouvelle de développement commercial.
" Une option d'un euro par mois ajoutée à 2 euros l'unité pour la tonalité "
SFR devient donc le premier opérateur français à proposer ce nouveau service, destiné il est vrai à un assez large public, même si les jeunes semblent être les plus concernés. Notons que le « Ring Back Tone » sera présenté chez Bouygues Télécom et Orange d’ici la fin de l’année.
- Le lancement de « Tona » opéré par SFR, et l’arrivée prochaine de la concurrence dans ce domaine, prouvent donc que le service s’annonce être des plus lucratifs pour les opérateurs. La facture de l’abonné se verra finalement plus salée.