SFR demande un droit de réponse à Que Choisir
Suite à la parution dans l'édition du 1er mars 2002 d'un article intitulé "Portables, on vous gruge !", Pierre Bardon, Directeur Général de SFR, a demandé un droit de réponse au magazine "Que Choisir"
Dans une lettre datée du 19 mars, le Direction de SFR indique avoir été choquée par le contenu du dossier sur la téléphonie mobile publié par Que Choisir dans le numéro de mars 2002.
Pour SFR, l'objectif de Que Choisir est de "diaboliser" l'ensemble du secteur pour des besoins de démonstration afin de simplifier à l'extrême la présentation de la situation des consommateurs français qui seraient pour le magazine particulièrement pénalisés par rapport à leurs homologues européens.
SFR explique dans son courrier qu'il ne faut pas isoler artificiellement le palier tarifaire de 30 secondes en oubliant systématiquement les bénéfices qui profitent de façon spécifique aux consommateurs français : la messagerie vocale gratuite, les frais de mise en service offerts, les contributions conséquentes versées par les opérateurs lors de l'achat du mobile, et le prix attractif des communications vers les autres opérateurs mobiles.
Il explique selon une récente étude publiée par le régulateur britannique l'OFTEL que les coûts français sont globalement plus intéressants pour le consommateur français que ceux pratiqués dans la plupart des pays étrangers. Selon SFR, les consommateurs français ne sont prêts à renoncer à ces avantages pour passer à une tarification à la seconde.
SFR estime que "la 1ère minute indivisible fait aujourd'hui partie de l'économie générale du marché de la téléphonie mobile dans de nombreux pays en Europe. Elle correspond aux coûts fixes d'accès au réseau, celui-ci représentant pour l'opérateur un investissement de plusieurs milliards d'euros. Ce coût fixe est pris en compte dans certains pays de manière différente, par exemple, sous la forme de taxe au décrochage."
SFR est cependant ouvert à une concertation avec les organisations de consommateurs pour faire en sorte que ce système puisse être mieux compris et accepté par tous. L'opérateur souligne qu'il est essentiel que le consommateur soit informé de la structure tarifaire de son opérateur.