Retrait de l'iPhone 12 : l'ANFR valide la mise à jour proposée par Apple
Mi-septembre, l'Agence nationale des fréquences avait réclamé le retrait de l'iPhone 12 des magasins au motif que l'appareil dépassait les limites d'émission d'ondes.
En vérifiant les débits d'absorption spécifique (DAS) de l'iPhone 12, l'ANFR a constaté que ce smartphone dépassait de 1,74 watt par kilogramme (W/kg) la valeur limite réglementaire correspondant à l'énergie pouvant être absorbée par le corps humain.
Dans un premier temps, Apple avait assuré que l'iPhone 12 respectait les standards définis dans le monde par de nombreuses organisations internationales, et avait prévu de contester les conclusions de l'ANFR. Mais la décision prise en France d'interdire la commercialisation de l'iPhone 12 a commencé à créer une polémique dans plusieurs pays de l'Union Européenne en plein lancement de l'iPhone 15. Le géant américain a donc fini par préparer une mise à jour logicielle pour tous les utilisateurs d'iPhone 12 afin de calmer le jeu.
Dans un communiqué publié vendredi 29 septembre, l'ANFR a indiqué avoir achevé la vérification de la mise à jour proposée par Apple pour l'iPhone 12 : " L'Agence nationale des fréquences (ANFR) a achevé la vérification de la mise à jour proposée par la société Apple pour l'iPhone 12. Les tests confirment que cette évolution logicielle permet à cet appareil de respecter la valeur limite de DAS localisé " membre ", et donc de respecter les normes en vigueur. L'ANFR a demandé à Apple d'en organiser le déploiement sur tous les terminaux. "
Les tests réalisés par le laboratoire missionné par l'ANFR confirment que cette mise à jour permet de ramener le DAS localisé " membre " en conformité avec la limite réglementaire de 4 W/kg.
L'interdiction de vente est désormais levée, l'ANFR a validé la mise à jour d'Apple. Désormais, Apple doit diffuser cette mise à jour logicielle à tous les utilisateurs d'iPhone 12 de manière à rendre conforme l'équipement avec les normes en vigueur. Cette diffusion permettra donc de lever l'interdiction de commercialisation.