Priartém et Agir pour l'Environnement ne veulent pas se laisSFR !
Le 10 novembre dernier, à l'occasion du lancement de la 3G chez SFR, des représentants de l'association PRIARTéM et Agir pour l'Environnement se sont regroupés à l'entrée de la conférence de presse pour dénoncer les risques sanitaires que peuvent engendrer l'utilisation des téléphones 3G.
Ces deux associations dénoncent notamment la précipitation avec laquelle un opérateur tente d'imposer une technologie décriée, "au nom d'une concurrence économique instaurant un moins disant sanitaire et environnemental."
PRIARTéM et Agir pour l'environnement soulignent qu'une première étude hollandaise officielle d'octobre 2003, ciblant l'UMTS, indiquait "un effet sur le bien être dès 45 minutes d'exposition à des champs électromagnétiques faibles (0,7 V/m)". Autre fait marquant : en octobre dernier, une étude suédoise menée sous l'égide de l'OMS relevait une multiplication par quatre du risque de tumeurs de l'oreille pour les personnes utilisant un portable depuis plus de dix ans.
Il faut aussi rappeler que lors de la conférence European Technology Roundtable Exhibition qui s'était tenue à Cannes, Sanjiv Ahuja, directeur d'Orange, avait déclaré que certains modèles de terminaux avaient tendance à surchauffer.
Pour ces deux associations, les opérateurs ont décidé de passer outre et de se lancer dans une course poursuite en accord avec les autorités sanitaires françaises, au mépris de la santé des riverains d'antennes relais et des usagers de portables.
De son coté, SFR se défend en expliquant que l'OMS a recensé 200 études qui n'ont jamais établi de corrélation ni avec les antennes relais ni avec l'usage des mobiles. Ces études n'ont prouvé aucune incidence sur la santé.
- L'association PRIARTéM et Agir pour l'environnement demandent un renforcement de la réglementation encadrant la téléphonie mobile et la mise en place d'un moratoire sur l'UMTS. Elles réclament l'intervention immédiate du Ministère de la Santé pour que ce dernier joue son rôle dans un secteur où priment des intérêts exclusivement économiques. Les deux associations font également savoir qu'elles se réservent le droit de saisir la justice.