Payer avec son smartphone : qu'en pensent les Français ?
Dans le secteur du paiement sur mobile, la concurrence s’accrue de jours en jours, les fabricants de smartphones proposant des nouveautés les uns après les autres. Pourtant, le paiement sans contact NFC ne décolle pas en France. Edcom.fr, comparateur de forfaits mobiles, Internet et 3G, a souhaité en savoir plus et livre les résultats d’un sondage mené sur Internet l’été dernier du 11 juin au 21 juillet 2015 auprès de 16388 personnes.
Les français seraient réticents au paiement sur mobile ?
Plus de 16 000 internautes ont accepté de livrer leur vision sur le paiement via smartphone. Premier enseignement : 58% d’entre eux sont favorables à l’idée de régler leurs achats avec leur téléphone. Les Français seraient-ils de moins en moins réticents ? L’idée fait son chemin … mais 86% des sondés indiquent ne pas avoir confiance dans ce mode de paiement. Seules 14% des personnes ont confiance, dont 4,2% une confiance totale. Par ailleurs, 1 personne interrogée sur 4 (27% plus exactement) se dit prête à abandonner sa carte bancaire au profit de son téléphone portable à court terme.
Même si les Français adhèrent en majorité à ce système de paiement, ils n’ont finalement pas confiance en cette technique et restent attachés à leur carte bancaire.
Le paiement sur mobile rencontre un franc succès aux Etats-Unis
En revanche, le paiement par Smartphone connaît un franc succès aux Etats-Unis et en Asie depuis plusieurs années déjà. Même si en France ce système ne représente qu’une petite partie des transactions, les applications proposées par les banques « sont de plus en plus utilisées par les Français, avec un accès rapide et sécurisé grâce à deux mots de passe dans la plupart des cas » indique Magali Guibert, Responsable du développement commercial du site. « Les français ont besoin d’obtenir des garanties quant à la fiabilité et la sécurité de ce système de paiement. L’échec de la mise en place du service Moneo ne rassure ni les consommateurs ni les commerçants et encore moins les établissements bancaires déjà confrontés à des soucis d’usage.