Nouvelle campagne pour dissuader les automobilistes de téléphoner en conduisant
A l'initiative du gouvernement et des opérateurs, une deuxième campagne de sensibilisation a été lancée sur les risques du portable avec pour thème " Au volant, c'est la messagerie qui répond ". Elle vise à demander aux automobilistes de basculer leurs appels vers leur messagerie en conduisant.
Cette campagne de sensibilisation bénéficie du soutien des équipementiers (Motorola, Nokia, Sagem, Samsung et Sony Ericsson), des trois constructeurs automobiles français, des centres auto Feu Vert et Norauto et de la Prévention routière.
Depuis le 31 mars 2003, selon l'article R.412-6-1, nul conducteur ne doit ignorer que l'usage d'un téléphone mobile au volant est passible d'un retrait de deux points au permis de conduire et d'une amende de 35 € (22 € payable sous trois jours). L'amende peut monter à 150 euros en cas de poursuites pénales.
Pour inciter les automobilistes à ne pas utiliser leurs mobiles en conduisant, un dépliant d'information " Mobile et voiture : sécurité en route ", a pour tache de récapituler les différentes réglementations à ce sujet, et de rappeler les risques encourus lors de l'utilisation d'un téléphone mobile au volant.
Malgré que 98% des Français savent qu'il est interdit de conduire en téléphonant avec le téléphone tenu en main, les verbalisations ont augmenté de 10% entre 2004 et 2005, passant de 385 000 à 423 000. Selon un sondage Ifop réalisé à l'occasion de cette campagne, un conducteur sur six, soit 16 %, avoue téléphoner en conduisant, et 12 % des Français citent en avril 2006, comme en avril 2005 et avril 2004, l'utilisation du téléphone mobile en conduisant parmi les causes de risques, liées au comportement humain.