Motorola met au point un écran de smartphone capable de s'autoréparer
Motorola aurait trouvé la solution pour réparer facilement et à moindre frais l'écran cassé de son smartphone : le groupe vient d'obtenir un brevet pour une technologie d'écran capable de s'auto-réparer.
Un polymère qui réagit à la chaleur
La célèbre marque Motorola serait actuellement en train de plancher sur un écran de smartphone capable de se réparer tout seul en cas de rayures. Le groupe a en effet annoncé avoir mis au point une technologie d'écran polymère capable de combler d'éventuelles fissures grâce à une source de chaleur.
Motorola a ainsi déposé une demande de brevet et l'a obtenu le 10 août dernier. Le groupe compte bien être le premier constructeur a fournir un écran auto-réparant à ses clients. Le principe tiendrait à un polymère à mémoire de forme, matière dans laquelle serait construit le verre de protection de l'écran. Cette matière serait alors capable de se restaurer en étant en contact avec de la chaleur.
Le téléphone lui-même pourrait servir de source de chaleur et Motorola envisagerait même de créer une application pour gérer la réparation. On parle aussi de chaleur humaine pour activer le polymère, ce qui permettrait à l'utilisateur de l'appareil de réparer son écran avec une simple application des doigts sur la dalle. Enfin, il serait également possible que cette technologie implique l'utilisation d'un accessoire spécial qui activerait le polymère de l'écran pour la réparation.
Une technologie dans l'air du temps
L'obtention du brevet par Motorola ne garantit en rien que cette technologie verra véritablement le jour. Cela serait toutefois une vraie petite révolution pour tous les maladroits qui rayent ou fissurent régulièrement leurs écrans. On estime en effet qu'en France, 12% des smartphones sont abîmés au cours de la première année après l'achat.
Pour rappel, l'université de Riverside en Californie avait déjà élaboré il y a quelques une matière capable de s'auto-régénérer et qui pourrait servir à fabriquer des écrans auto-réparants. Il y a probablement fort à parier que cette technologie soit à la portée des consommateurs dans les années à venir.