Mobiles et cancer : la fédération Française des Télécoms riposte
Pour la première fois, l'agence de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé que l'usage des téléphones mobiles devait être considéré comme "peut-être cancérigène pour l'homme".
La Fédération française des Télécoms a riposté face aux conclusions de l'OMS et cette mauvaise publicité. Pour Jean-Marie Danjou, directeur général délégué au collège mobile de la fédération, la classification de l'OMS regroupe des produits aussi courants que le café, des cornichons au vinaigre, les micro-ondes ou les ampoules basse consommation. Il a également souligné que les téléphones de nouvelles générations réduisent l’exposition aux radios fréquences dangereuses.
Selon lui, la mise en garde de l'OMS ne doit pas empêcher d'utiliser des téléphones mobiles. Il estime que c'est le principe de précaution qui s'applique.
- Les experts de l'OMS ont analysé toutes les études conduites sur le sujet. Jusqu'à présent, les ondes émises par les téléphones portables étaient définies comme « inclassable quant à la dangerosité pour l'homme ». Mais ce nouveau classement des experts de l'OMS, fondé sur des études épidémiologiques, montre un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau. Ce groupe de travail a également révélé que les ondes émises font accroître des neurinomes de l’acoustique, des tumeurs non cancéreuses du nerf acoustique. Malgré tout, le groupe d'experts n'est pas parvenu à définir catégoriquement l'effet de ces ondes.