Licences 4G : la polémique se poursuit
Alors que tout laissait penser que la récente polémique autour de l’attribution des licences 4G aux opérateurs français allait très vite s’éteindre, il semblerait que ce sujet soit à nouveau d’actualité. Dans un communiqué, le ministre Éric Besson, en charge de l'Industrie et de l'Économie numérique, a annoncé que le processus des enchères concernant les licences de téléphonie mobile quatrième génération seront soumises à un plafond d'achat. Ce plafond aura pour tâche de préserver la concurrence, au lieu de laisser place à un monopole.
Malgré cette annonce, plusieurs opérateurs ont laissé exploser leur mécontentement, en affirmant que ce plafond ne suffisait pas pour empêcher un certain « favoritisme » dont pourraient bénéficier certains. Profitant d’un colloque organisé par l’Arcep, ces opérateurs télécoms en ont profité pour faire appel à la prudence au régulateur français des télécoms ainsi qu’à l'État en ce qui concerne le choix des conditions pour l’attribution de ces licences convoitées de part et d'autre. Parmi les personnes ayant fait entendre leur voix durant ce colloque, on retrouve notamment Martin Bouygues, le président de Bouygues Telecom, qui a demandé à l'Arcep d'exposer à l’État le fait que les enchères ne doivent en aucun cas entraîner une réduction dans le nombre d'acteurs sur le marché.
Du côté d’Iliad, qui fera sa grande entrée dans le domaine de la téléphonie mobile en 2012, on laisse entendre que le plafond annoncé par Éric Besson est trop haut. En effet, ce dernier ne garantit aucunement que chaque opérateur puisse avoir un accès au spectre de la 4G.