Licence 4G : de gros enjeux attendus pour le second tour

Il semble que l’État français soit très bien parti pour remporter son pari financier sur l’attribution des fréquences de quatrième génération. Alors que la première série d’enchères lui a rapporté plus gros que prévu, les spécialistes et experts du marché mobile estiment que le gouvernement devrait rafler gros au second tour de ces enchères.

L’attribution des licences 4G se présente désormais comme une transaction plutôt juteuse pour le gouvernement français. Alors que le premier tour des enchères relatives à cette technologie jugée cruciale pour les services d'internet mobile a rapporté beaucoup plus qu’attendu à l’État (936 millions d'euros au total contre les 700 millions d’euros attendus initialement), le second tour devrait être encore plus bénéfique financière pour lui. N’ayant pas eu le nombre de lots escompté, certains opérateurs n’hésiteront pas à monter d’un cran lors du second tour afin de mettre toutes les chances de leurs côtés.

Selon Stéphane Schlatter, analyste chez Santander, il y aurait une forte probabilité pour que les prix que comptent proposer les opérateurs au deuxième tour soient bien au-delà des prix de réserve. Toute cette affaire est à l’avantage du gouvernement français, qui espérait initialement tirer 2,5 milliards d’euros de la vente des fréquences 4G.