Les opérateurs s'engagent à couvrir les zones blanches d'ici fin 2016
Un accord a été signé entre les quatre principaux opérateurs et le gouvernement, afin d’assurer la couverture des zones blanches au plus vite. Suite à cet accord, l’ARCEP aura le droit de sanctionner ceux qui ne respectent pas ce délai.
Cette entente concerne dans un premier temps le réseau 2G, et de l’autre, la 3G ainsi que l’échange de Data. Ces deux objectifs doivent être remplis durant les deux prochaines années. L’accord stipule que les opérateurs s’engagent à couvrir les zones rurales avec le réseau 2G d’ici la fin de 2016 puisque certaines zones ne possèdent toujours pas de service de téléphonie mobile.
Cependant, le véritable objectif serait d’arriver à proposer la 3G et l’internet mobile à 2 200 communes d’ici la mi-2017. Pour le ministère, il est inconcevable que plus de 2000 communes n’aient toujours pas accès à l’internet mobile. Bercy veut absolument que les opérateurs remédient à cette solution, d’où cet accord et les discussions autour des moyens à mettre en place pour faciliter le processus.
Si 160 communes sont déjà identifiées comme prioritaires, un recensement est toujours nécessaire pour déterminer les zones à couvrir en fonction des réseaux. Pour faciliter la couverture de ces zones, le Ministère encourage les opérateurs à trouver des solutions communes. En revanche, dans le cas d’un non-respect de cet accord, le gendarme des télécoms, l’ARCEP, a de nouveau la possibilité de sanctionner les opérateurs.
En 2014, le retour à un écosystème à trois opérateurs semblait être le mot d’ordre. Ces mesures prennent une direction quelque peu différente. En effet, la nouvelle politique concernant les opérateurs serait de solidifier un marché avec les quatre acteurs déjà présents (Orange, SFR-Numéricâble, Bouygues et Free).