Publié le  par Philippe  | Mis à jour le

Les éditeurs d'applications sont des " climatosceptiques "

Les éditeurs d'applications sont des " climatosceptiques "

L'étude Software Monetization révèle que les éditeurs de logiciels ignorent les signaux relatifs au climat des affaires, et ce malgré les répercussions de cette approche sur leurs résultats.

Les éditeurs d'applications ignorent des signes évidents de l'évolution du climat des affaires, et ne parviennent pas à automatiser leurs processus critiques de monétisation de logiciels afin d'éviter toute perte de revenus et de maximiser leurs profits.  Telles sont les conclusions d'un nouveau rapport d'enquête publié par Flexera Software. Les éditeurs ne sont toujours pas décidés à adopter des systèmes de gestion automatisée des licences et des droits. Cette inaction et ce manque d'agilité les empêche de se protéger de l'impact de ces changements et les prive de revenus supplémentaires.

De nombreux signes de changement au niveau du climat des affaires

  • Le rythme effréné des avancées technologiques a un impact sur le climat des affaires, créant ainsi à la fois des opportunités et des risques. En effet, l'Internet des Objets (IdO), une opportunité pour les éditeurs capables de s'adapter : 32 % des éditeurs d'applications estiment que l'IdO a un impact considérable sur la satisfaction client. D'ici 12 à 24 mois, 16 % d'entre eux affirment que l'Internet des Objets contribuera fortement à la mise en place de nouveaux modèles économiques, une conclusion soutenue par Gartner au sein d'un rapport publié récemment. Les éditeurs doivent faire évoluer leurs activités afin de concrétiser les promesses de l'IdO en matière de revenus et des bénéfices.
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  • Par ailleurs, 38 % des personnes interrogées estiment que le cloud est une source d'inquiétude majeure sur le plan de la sécurité.  29% des personnes interrogées ont des préoccupations vis-à-vis de la virtualisation. Enfin, 33 % d'entre elles ciblent plutôt les terminaux mobiles.
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  • Les clients veulent acheter des logiciels différemment : d'ici deux ans, le pourcentage d'éditeurs pouvant affirmer que l'ensemble de leurs revenus proviennent de licences perpétuelles aura été quasiment divisé par deux (de 26 à 14 %). À l'inverse, le pourcentage d'éditeurs dont la moitié ou une part plus importante de leurs revenus provenant d'abonnements en mode SaaS devrait fortement augmenter sur cette même période (de 14 à 21 %).

Des difficultés à s'adapter aux évolutions du contexte économique

  • Les éditeurs connaissent d'énormes pertes de revenus : l'un des critères permettant d'établir qu'un éditeur lutte efficacement contre les impacts des changements au niveau du contexte économique est sa capacité à identifier et à récupérer l'ensemble des revenus qui lui sont dus conformément à ses contrats de licences logicielles. En effet, selon le rapport, la non-conformité en matière de licences logicielles est un phénomène de plus en plus récurrent.  Ainsi, 63 % des éditeurs affirment que leurs clients ne sont pas en conformité et outrepassent leurs droits d'utilisation de leurs logiciels.
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  • Les éditeurs sont incapables d'optimiser leur expérience client : 58 % des éditeurs affirment avoir des difficultés à permettre à leurs clients de gérer leurs propres droits logiciels acquis. 38% d'entre eux peinent à créer des packages et à regrouper des fonctionnalités afin de créer différentes versions de produits adaptés aux besoins spécifiques de leurs clients.
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  • La plupart des éditeurs ne sont toujours pas décidés à déployer des solutions de premier plan d'automatisation de la gestion des droits et des licences : 58 % des personnes interrogées affirment développer et maintenir leurs propres systèmes de gestion des droits (en les associant à une autre solution) ; tandis que 22 % ne font rien. 19% utilisent une extension propriétaire et personnalisée de leur système d'ERP/CRM.  Enfin, seuls 23 % des personnes interrogées utilisent un système commercial tiers et spécialisé de gestion des droits. De plus, 61 % des éditeurs n'ont toujours pas adopté de solution de premier plan de gestion des licences, 17% des éditeurs interrogés ne font rien.  Enfin, seul un peu plus d'un tiers (35 %) d'entre eux utilisent une solution commerciale de gestion des licences spécialement conçue à cet effet.


 
 
 

 
 
 
 
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