Les 12-24 ans sont des accros du téléphone mobile
TNS Sofres a réalisé un sondage, pour l'AFOM, auprès de 1224 personnes âgées de 12 ans et plus entre le 23 et 28 août dernier. L'enquête dévoile que 82 % des sondés de plus 15 ans jugent que le mobile est une bonne chose pour la société, contre 88 % en 2005. Autre constat : 77% des Français de plus de 15 ans utilisent en 2006 un téléphone mobile personnel ou professionnel contre 72% en 2005.
Les usages continuent à évoluer rapidement, notamment en photo, vidéo et musique. Aujourd'hui, les jeunes utilisent leur portable pour tout : discuter, jouer, écouter de la musique, prendre des photos, surfer sur Internet. 44% des utilisateurs de plus de 15 ans prennent des photos avec leur mobile en 2006, pour 31% en 2005. Toutefois, le mobile ne se substitue pas aux autres objets communicants, 23% des Français ont à la fois un lecteur MP3 et un téléphone mobile personnel. En moyenne, le téléphone est renouvelé tous les 20 mois (10 mois pour les 12 à 17 ans, 33 mois pour les plus de 60 ans). Lorsqu'ils changent de téléphone mobile, les Français sont 30% à ranger l'ancien, 28% à le donner à un proche et 14% à le rapporter au magasin.
En outre, le téléphone mobile est perçu de manière différente selon les générations. Les 12 à 24 ans ont une relation affective et inconditionnelle au téléphone mobile ; Les 25 à 39 ans ont une relation fonctionnelle et rationnelle au téléphone mobile ; Quant aux 40 ans et plus, ils ont une relation utilitaire et distanciée au téléphone mobile qui demeure principalement un téléphone pour passer et recevoir des appels.
Le sondage indique que le téléphone mobile ne crée pas la relation familiale, mais qu'il la facilite. Le mobile est un objet de réassurance, quelles que soient les relations familiales : de parents à enfants (79%), d'enfants à parents (70%), de grands-parents à petits-enfants (67%) et de petits-enfants à grands-parents (68%). Par contre, 16% des français en tirent un bilan négatif (usage dans les lieux publics, effets sur la santé, coût financier...) soit le double par rapport à 2005.