Le Président de l'ART s'exprime sur le Wap et l'UMTS.
Lors de 22ème Université d'été de la Communication à Hourtin Jean-Michel HUBERT, Président de l'Autorité de régulation des télécommunications s'est exprimé sur le Wap et l'UMTS.
L'ART a constaté que si le Wap ne s'est pas développé comme prévu l'an dernier, c'est que le consommateur n'a ni compris, ni accepté ce qu'on lui offrait. En ce qui concerne le GSM, il a souligné que si le GSM a été pour sa part le succès que l'on sait, c'est que le consommateur a compris ce qu'on lui offrait : la diversité par la mobilité et qu'il a cru à la perspective tarifaire annoncée.
Concernant l'UMTS, selon lui, les charges découlant des licences UMTS pour FTM Orange et SFR, sont liées à l'investissement mais aussi au coût de la licence. Ces charges seraient susceptibles de remettre en cause le processus de baisse des prix fixe-mobile, dans son rythme, voire dans son principe. Ces charges UMTS pourraient effectivement peser sur le consommateur, et cela, dès maintenant, avant même une ouverture du marché qui n'interviendra pas avant 2004.
Le Président de l'Autorité de régulation des télécommunications a également ajouté que le développement de ces nouveaux créneaux du marché doit donc trouver sa place dans la durée, en reconnaissant le temps nécessaire au franchissement des différentes étapes. De 1990 à 2010, le GSM aura probablement vécu pas loin de 20 ans. La transition entre deux générations technologiques pourrait s'étaler sur 5 à 10 ans. Pour lui, un constat s'impose : un tel développement suppose la confiance des investisseurs dans la technologie, dans ses performances et dans les échéances de sa disponibilité effective. La confiance doit aussi s'installer entre les investisseurs, les équipementiers et les opérateurs sur une action de long terme qui ne supporte pas de voir le doute s'inscrire quotidiennement au gré des cours de bourse...