Le gouvernement est contre la fusion d'opérateurs télécoms
Le gouvernement français vient d'annoncer qu'il excluait pour le moment une fusion entre les opérateurs télécoms. Questionné à propos de cette décision, l'exécutif français souligne que c'est en raison des conséquences négatives sur l'emploi.
Arnaud Montebourg, le ministre en charge du Redressement productif, a indiqué qu'il comptait évoquer de possibles nouvelles exigences en termes de créations d'emplois et d'investissements pour ses opérateurs, lors des vœux à la presse des deux ministres.
Il faut souligner que le secteur des télécoms a vu ses revenus et ses marges reculer depuis ces deux dernières années. On peut mettre cela sur le compte d'une concurrence accrue qui fut provoquée par l'arrivée de Free Mobile dans le secteur du mobile, notamment en soulevant des questions sur la viabilité d'un marché à quatre opérateurs.
Pour expliquer le fait que le gouvernement ne veuille pas de fusion d'opérateurs télécoms en France, la ministre Fleur Pellerin souligne que la consolidation entre deux acteurs serait nécessairement synonyme d'un certain nombre de doublons, débouchant ainsi sur une casse sociale.