Le FBI veut accéder aux données des smartphones d'Apple et Android
Lors d'une conférence sur la sécurité numérique, James Comey a expliqué que le FBI souhaite avoir accès aux données des smartphones. Selon le directeur du FBI, les récents changements de Google et Apple en matière de sécurité permettent aux terroristes ou encore aux pédophiles d'échapper à la justice.
Apple et Google ont récemment revu les paramètres de sécurités de leurs appareils. Les nouveaux systèmes d'exploitation des mobiles sous iOS et Android sont désormais activés par défaut. Tim Cook a aussi tenu à rassurer les utilisateurs de terminaux d'Apple dans une lettre ouverte en expliquant que les données des utilisateurs d'iOS ne sont aucunement accessibles par Apple ou des autorités.
Depuis les révélations d'Edward Snowden, le nombre d'utilisateurs de smartphones soucieux de la protection de leurs données n'a cessé d'augmenter. James Comey pense que cette attitude, soutenue par les constructeurs de smartphones, permet à des pédophiles, ou des terroristes d'échapper à la justice. Le chiffrement par défaut et l'absence de « backdoors » empêchent les autorités de protéger les citoyens.
Le directeur du FBI souhaite voir la mise en place de portes dérobées officielles, spécialement pour les autorités. Cette « backdoor » officielle permettra aux autorités de consulter les données des smartphones dans des situations précises et définies au préalable par la loi.
Pour y arriver, James Comey recommande une mise à jour de la "Communications Assistance for Law Enforcement Act". Cette loi, votée en 1994 permet aux autorités d'effectuer la surveillance sur les appareils de communication. Le directeur du FBI souhaite que cette loi soit adaptée afin de s'adapter aux récentes méthodes de communication.
Malheureusement, cet accès officiel pourrait être utilisé par les autorités de façon abusive, mais aussi par les hackeurs.