Lancement d'une campagne contre les antennes relais
Le 13 février dernier, une campagne de sensibilisation, intitulée "Insu-PORTABLES, les ANTENNES RELAIS ?!", a été lancée par une quinzaine d'associations (Agir pour l'Environnement, l'association Consommation, Logement, Cadre de Vie, en partenariat avec le FCPE, Sud Ptt, la CGL, la CSF, FNE, l'UFCS, Alternative Santé-L'Impatient, l'association Priartem, l'association des parents d'élèves de Sanguinet, CDAFAL et l'UNAF)
Avec plus de trente millions d'utilisateurs et trente mille stations de base réparties sur tout le territoire français, ce collectif d'associations dénonce la prolifération de ces antennes relais et s'inquiète des éventuelles conséquences sanitaires de ces ondes.
Pendant cette campagne de mobilisation, 80 000 cartes-pétition seront diffusées et plusieurs dizaines de milliers de cartes postales seront envoyées dans les prochains mois aux opérateurs de téléphonie mobile (Itineris, SFR et Bouygues Télécom), au ministre de l'équipement et du Logement et à la Secrétaire d'Etat à la Santé. L'objectif de cette campagne de sensibilisation est :
- d'établir une cartographie précise des implantations d'antennes relais en tenant compte du travail déjà effectué par les organismes HLM.
- de tout mettre en oeuvre pour que les implantations de téléphonie mobile soient soumises à la réglementation sur les installations classées pour la protection de l'environnement, et de garantir une meilleure protection de la santé des riverains en délimitant des zones d'exclusion à proximité des écoles, crèches, maisons de retraite et hôpitaux ;
- d'instaurer dès à présent une demande de permis de construire pour toute nouvelle implantation d'antenne relais afin de réduire la puissance et le nombre d'antennes relais.
- d'initier une étude in-situ de grande ampleur sur les conséquences sanitaires de l'exposition à des ondes électromagnétiques issues des antennes relais et de l'utilisation des téléphones cellulaires afin de compléter celle menée dans le cadre de l'Organisation Mondiale de la Santé.
- de promouvoir un usage modéré du téléphone portable tant qu'il n'existe pas de certitudes scientifiques quant à l'innocuité d'une exposition prolongée à des hyperfréquences modulées, notamment pour les personnes à risques (enfants, personnes âgées, porteurs de valve cardiaque, malentendants).
- - d'inscrire sur le téléphone cellulaire une indication explicite sur la méconnaissance actuelle des risques encourus, et des recommandations d'usage pour en limiter les effets potentiels.