La dimension collective des mobiles semble s'imposer !

Selon une dernière étude publiée et réalisée par l'Association française des opérateurs mobiles (Afom), les téléphones mobiles seraient peu à peu devenus des objets éminemment collectifs. A priori destinés à un usage purement individualiste, les téléphones auraient effectivement perdu leurs statuts intime et personnel et leurs détenteurs accepteraient désormais de les prêter. C'est d'ailleurs l'une des plus grandes découvertes de cette enquête. "Aujourd'hui il circule beaucoup plus qu'avant", explique Joëlle Menrath, directrice du cabinet Discours et pratiques à propos de l'objet d'étude. Les adolescents seraient également prêts à échanger leurs terminaux : " C'est un objet que l'on partage, donc il n'y a plus rien d'intime dedans: on n'a aucune gêne à montrer aux autres ses SMS, y compris amoureux, ou ses photos." Reste que ces résultats semblent plutôt contradictoires avec les tendances rapportées par d'autres analystes et concernant d'autres pays européens à l'instar de l'Angleterre. Selon une récente étude effectuée notamment par le cabinet Lifeline, les anglais attacheraient davantage d’importance à leurs mobiles qu’à leurs propres animaux de compagnie, avec 27% de la population interrogée avouant considérer leur mobile comme un véritable "trésor personnel" et pouvant être sujets à une souffrance personnelle au moment de la perte de l'objet. Sommes-nous pour autant davantage altruistes que nos voisins britanniques ?