L'usage du téléphone mobile serait peut-être cancérigène ?
A l'initiative de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), une trentaine d'experts internationaux de 14 pays réunis à Lyon sous l'égide du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) ont statué que l'usage des téléphones mobiles pouvait être cancérogène, plaidant pour l'utilisation des kits mains libres et la pratique des SMS.
Ces experts se sont rassemblés afin d'étudier les risques de cancer que font courir les «champs électromagnétiques de radiofréquence». Ils ont analysé toutes les études conduites sur le sujet. Jusqu'à présent, les ondes émises par les téléphones portables étaient définies comme « inclassable quant à la dangerosité pour l'homme ». Mais ce nouveau classement des experts de l'OMS, fondé sur des études épidémiologiques, montre un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau. Ce groupe de travail a également révélé que les ondes émises font accroître des neurinomes de l’acoustique, des tumeurs non cancéreuses du nerf acoustique.
Malgré tout, le groupe d'experts n'est pas parvenu à définir catégoriquement l'effet de ces ondes, mais désormais elles ont été classifiées comme étant peut être cancérogènes pour l'homme. Ce classement signifie donc qu’il peut y avoir un risque sans que ces experts puissent à ce jour le quantifier.
Parmi les recommandations afin de limiter l’effet des ondes des téléphones portables sur le cerveau, l'OMS recommande de privilégier les SMS aux appels téléphoniques, et l'utilisation de kits mains libres car elle divise par dix l'exposition aux ondes.