Jelly d'Unihertz : le plus petit smartphone 4G au monde

Les constructeurs de smartphones préfère généralement proposer du haut de gamme, puisque c’est sur ce secteur que les géants se taillent la part du lion. Toutefois, un autre segment, avec moins d’exposition médiatique, mais non moins intéressant, se partage une part de marché dans le bas de gamme. Pour se démarquer des géants et de ses concurrents, Unihertz a mis au point le « Jelly ».

« Le plus petit smartphone 4G au monde »

Qualifié d’office comme étant le plus petit smartphone intégrant la compatibilité au réseau 4G, le Jelly ne devrait pas être automatiquement ignoré. En effet, le Jelly d’Unihertz ne veut pas révolutionner le marché ou prendre d’assaut les places des premiers comme Apple, Samsung ou encore Huawei.

Avec le Jelly, Unihertz vise plutôt ceux qui désirent un terminal secondaire, pourquoi pas un smartphone moins encombrant pour aller courir, ou pourquoi pas, le premier smartphone que des parents offriraient à des enfants (la taille devrait convenir à ce marché). Toujours est-il, le Jelly devrait facilement trouver preneur. C’est du moins ce que l’on espère.

Une campagne Kickstarter avec beaucoup de succès

Ce smartphone est tout de même un pari risqué. C’est sans doute pourquoi Unihertz a choisi de passer par Kickstarter avant de lancer le smartphone. C’était sans doute une sage décision puisque la campagne Kickstarter du Jelly a déjà récolté près de 360 000 $ contre les 30 000 $ demandés par Unihertz à la base.

Caractéristiques techniques, du bas de gamme bien sûr

Évidemment, pour le « plus petit smartphone 4G » au monde, on n’obtient pas des caractéristiques techniques impressionnantes. Le Jelly possède ainsi un écran (LCD) de 2,45 pouces pour une résolution de 240×432 pixels. Sous l’écran et la coque en plastique, c’est un maigre quad core cadencé à 1,1 GHz que l’on retrouve.

La RAM et l’espace de stockage varient selon les versions du smartphones. On peut ainsi obtenir 1 Go de RAM et 8 Go d’espace pour la version normale, ou 2 Go de RAM et 16 Go d’espace pour la variante Pro. La qualité des photos restera quant à elle fixe pour les deux variantes avec un capteur de 8 mégapixels à l’arrière (+ un flash) et 2 mégapixels à l’avant.

Les points très positifs

Parmi les petits plus qu’il faut absolument mentionner, on note que le Jelly est livré d’emblée avec Android 7.0. De plus, contrairement à d’autres smartphones Dual Sim, le Jelly d’Unihertz ne demande pas de sacrifier un des slots SIM pour avoir accès à la carte mémoire. On a donc droit à deux slots Sim et un autre slot dédié à la carte mémoire.

Enfin, l’autonomie du smartphone est assurée par une batterie de 950 mAh. Cela peut sembler très infime, mais il ne faut pas oublier que l’on a ici un écran LCD de 2,45 pouces. Le constructeur garantit une autonomie de 3 jours d’utilisations moyennes ou 7 jours en veille.

L’approche d’Unihertz est certes différente, mais pourrait justement être une bonne décision vu l’état du marché. Affaire à suivre.