Google développe dans le secret ses processeurs pour Android

Un travail dans le secret et des réunions discrètes avec des fondeurs, en vue d'élaborer un partenariat pour des processeurs imaginés par l'équipe d'ingénierie en recherche de Google. L'objectif du géant américain, est de trouver le fabricant adéquat capable de relever ce défi inouï. On devait s'attendre à une telle initiative de la part de Google, dans la mesure, où le concurrent Apple, développe déjà ses propres processeurs dédiés à iOS. Dans les pas de la firme à la pomme, Google, cherche lui, à développer ses processeurs pour Android.

Avoir ses propres puces, un défi pour Google

La rumeur est donc confirmée, Google est bien parti à la chasse au fabricant, pour produire ses propres puces pour Android. Le comble, c'est que le géant américain passe par une petite annonce toute anodine, dont les termes sont très significatifs. Il est question de recherche d'un architecte de puce multimédia, en mesure de mener à bien une opération de développement de microprocesseur.

Ainsi, il paraîtrait même que Google, mènerait des discussions avancées avec de grands fabricants de smartphones, en vue de choisir, celui qui sera à même de réaliser des processeurs spécifiques pour Android. Il faut rappeler qu'Apple a fait la même chose, avec ses puces Ax. L'objectif de Google avec ces puces pour Android, c'est d'accélérer le développement de ce dernier, et ne pas rester attentif aux innovations technologiques en la matière et assurées par des tierces parties.

Google, a-t-il les moyens de réussir son pari ?

Tous ceux, qui sont quelque peu connaisseurs en la matière, se demandent si Google a vraiment les moyens et la volonté qu'il faut pour produire ses propres puces pour Android. D'abord, sur le plan financier, cela semble d'être difficile pour Google, car c'est un projet immense, qui demande un investissement très lourd, entre 50 et 100 millions de dollars si on se fie au projet Apple. Ensuite, en admettant que le géant américain produise ses processeurs, il faudra ensuite les intégrer et donc les imposer aux fabricants de smartphones. Et cela n'est pas gagné d'avance, autant dire, que Google avec ce projet, doit vraiment marcher à petits pas.