La Police et la Gendarmerie ont commandé 18 300 tablettes et 67 000 smartphones
Dans le cadre de leur transformation numérique, 18 300 tablettes et 67 000 smartphones vont équiper la Gendarmerie et la Police nationale. Orange Business Services et Sony se sont engagés avec les forces de l'ordre pour équiper les policiers et les gendarmes de terminaux sécurisés.
Ce projet, sous le nom de NEO pour la Police et NEOgend pour la Gendarmerie, a pour but de permettre aux deux forces d'être plus efficace sur le terrain.
La Police et la Gendarmerie revoient leurs outils mobiles
Sony est le fabricant qui a fourni le matériel comprenant des smartphones Xperia X et des tablettes Xperia Z4. Ces terminaux ont été choisis pour leur robustesse et leur bonne autonomie ainsi que pour leur qualité en matière d'image. Ils sont livrés sous le système d'exploitation " Google Android Open Source Project ", et certifiés par l'ANSSI ( Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information ).
Comme ces deux terminaux sont sans surcouche constructeur ni opérateur, le Ministère de l'Intérieur peut installer sa propre couche de sécurité en permettant un chiffrement des communications et la sécurisation des applications mobiles sur les appareils.
Orange, partenaire avec les forces de l'ordre
Pour sa part, Orange Business Services est l'opérateur-intégrateur, qui a mis en place ce dispositif avec la Gendarmerie nationale et la Police nationale et les partenaires Sony , Mobilis, Idemia et Elyctis. Orange va fournir plus de 84 000 cartes SIM. Sa fonction est aussi d'assurer la formation des utilisateurs et la maintenance des équipements.
Les tablettes ou les smartphones intègrent tous les outils dont ont besoin les policiers et les gendarmes. Ils peuvent ainsi vérifier la validité d'un permis de conduire en temps réel ou une identité. Il est même possible de scanner et partager des documents dans un cloud privé et sécurisé. Les forces de l'ordre peuvent aussi prendre des notes et établir un procès-verbal tout en accédant aux bases administratives et judiciaires. A l'avenir, d'autres applications permettront notamment la géo-localisation des interventions et les remontées anthropométriques.