Free Mobile débarque à la Réunion et à Mayotte
Après le feu vert donné par l’Autorité de la concurrence, Free Mobile a donc acquis officiellement la moitié du capital de Numéricable-SFR. On n’a donc plus de Outremer Télécom à la Réunion ni à Mayotte. L’opération d’achat a coûté 70 millions d’euros à Free Mobile.
Un deal d’achat et de vente de capitaux à multiples facettes
Free Mobile arrive donc à Mayotte. L’opération a consisté à acquérir 50% du capital de Télécom Réunion Mayotte, qui représente la marque Only sur les deux îles Mayotte et de la Réunion. A signaler que l’autre moitié du capital est détenue par Hindjee, déjà présent à Madagascar via Telma. Ironie du sort, Patrick Drahi avait pris l’engagement de céder ses parts dans Outremer télécom, pour pouvoir reprendre SFR, et c’est Hindjee qui s’était chargé de ce rachat à Drahi. Aujourd’hui les deux opérateurs Free Mobile et Hindjee contrôlent totalement Outremer Télécom.
L’Autorité de la concurrence n’a donc émis aucun véto au deal mené par Free Mobile, ne voyant certainement pas un quelconque risque au niveau du champ de la concurrence dans les DOM-TOM.
Ce que risque de faire Free Mobile en Outremer
C’est sûr, qu’avec cette dernière opération de Free Mobile en Outremer, la concurrence va se repositionner et se développer davantage. L’expansion rapide et fulgurante de Free Mobile en métropole, et qui s’explique par une politique des tarifs très agressive. Certainement, que l’expansionnisme de Free Mobile va se poursuivre et s’émanciper davantage à l’extérieur de la métropole. La prochaine destination est vraisemblablement les iles Comores, ses habitants ont de nombreux liens familiaux avec les gens de la Réunion et Mayotte.
Quant à Madagascar, il y a un opérateur très implanté sur place, à savoir Telma, qui pour rappel est déjà partenaire de Free Mobile. Pour les tarifs, est-ce que Free Mobile apporte dans son sac de voyage, des cadeaux tarifaires aux habitants des deux iles (Réunion et Mayotte), on n’est pas sûr que cela se fasse dès le départ. Faut-il quand même croire aux sirènes des mers, on ne sait jamais.