Free Mobile dans le collimateur de la répression des fraudes
Le quatrième opérateur français Free Mobile risque d’attirer l’attention sur lui avec une nouvelle affaire dans le cadre d'une enquête sur d'éventuelles pratiques frauduleuses de bridage des débits 3G. Free Mobile ferait l'objet d'une enquête de la répression des fraudes à la suite d'une plainte de l'UFC-Que Choisir concernant un éventuel bridage des débits 3G en itinérance. En effet, des enquêteurs de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, plus connue comme la DGCCRF, se sont rendus au siège parisien d’Iliad, la maison mère de Free pour notamment saisir des documents ayant trait à son itinérance mobile avec Orange.
D’après les recoupements d’informations, il semblerait que la récente visite de la DGCCRF dans les locaux parisiens du groupe Iliad aurait pour but de clarifier certaines questions importantes qui se posent actuellement sur l’itinérance mobile avec l'opérateur Orange. La DGCCRF pourrait aussi enquêter sur une vente à perte concernant le forfait à deux euros de Free Mobile.
Il faut néanmoins souligner que cette décision n’a pas été prise à la légère, notamment puisque cela fait plusieurs mois déjà que la DGCCRF s’intéresse également aux offres à bas prix de l’opérateur. Soulignons que ces soupçons de la Direction générale de la concurrence sont aussi alimentés par le fait que Free avait déjà été condamné en février 2012 pour des pratiques commerciales trompeuses sur ses offres ADSL.
Outre cette autorité, il faut dire que beaucoup d’organismes se sont intéressés aux offres de Free Mobile, dont notamment l’UFC-Que Choisir au mois de janvier, qui n'avait pas hésité à porter plainte contre l’opérateur pour « pratiques commerciales trompeuses ».