Les Français et les objets connectés en 2017 ?

En 2016, une étude OpinionWay révélait que pour 35% des Français, l'arrivée des objets connectés était une révolution comparable à celle d'internet. Pourtant en 2017, les français ont un avis mitigé sur la question selon les derniers résultats d'une étude OpinionWay auprès d'un échantillon de 1 009 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Quels types d'objets connectés et dans quel domaine ?

33% des Français ont un ou plusieurs objet(s) connecté(s). 52% de la population n'en possèdent pas et n'ont pas l'intention de s'équiper. Pourtant, ce chiffre n'explique pas obligatoirement un désintérêt. Au niveau de l'équipement, les technophiles sont plus présents à 38 % chez les hommes et 29 % pour la gente féminine. Les moins 50 ans est la tranche d'âge qui possède le plus d'objets connectés (36%). 20 % des personnes interrogées de 50 à 64 ans comptent acheter un objet connecté prochainement. Il faut savoir que les loisirs et le sport sont les domaines d'application les plus utilisés chez les possesseurs d'objets connectés en France avec un taux qui atteint 74 %.

Dans le domaine de la santé, 2 personnes équipées sur 10 détiennent un objet connecté. Il est de 28 % dans la bureautique et 17 % dans la domotique. L'enquête révèle que 7% des possesseurs d'objets connectés les utilisent dans un milieu professionnel.

On constate que les hommes (28%) ainsi que les moins de 35 ans  seront plus en clin  à utiliser un objet connecté pour faire du sport contre 23% des femmes. A l'inverse, 27 % des femmes l'utiliseront plus dans le domaine de la santé contre 16% des hommes.

• Les objets mobiliers (télévision, thermostat, balance, lumière) sont les plus utilisés par les Français  pour 61% d'entre eux comparés aux  36% des possesseurs d'objets connectés " wearables " (montre, tracker de santé, vêtement, porte-clefs). Les " hearables " (casque ou écouteurs) ont un taux de 20%. L'enquête montre que les voitures connectées sont moins populaires.
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• Les objets mobiliers (64%) ou les " wearables "  sont plus présents chez les hommes (58%) que chez les femmes (32%). Les femmes sont  " hearables "  à 6% contre 15% chez les hommes. De même, les personnes de plus de 50 ans (71%) et les  catégories socioprofessionnelles aisées possèdent plus d'objets connectés mobiliers.
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• Ces résultats s'expliquent facilement : les " hearables " est une nouvelle technologie par rapport aux " wearables " et aux objets mobiliers ; Les " hearables " ont donc une popularité faible. Pour ce qui est des voitures connectées, la technologie en est encore à ses balbutiements. Le taux de pénétration est faible en raison de l'investissement plus conséquent au niveau du prix du véhicule. Ce secteur nécessite donc un budget beaucoup plus important par rapport aux autres objets connectés.

Quel est le bilan des objets connectés en 2017 ?

Par rapport à 2016, le nombre de possesseurs d'objets connectés a stagné en un an. 33% des Français possédaient au moins un objet en 2017. En revanche, les utilisateurs français sont inquiets concernant l'utilisation  la protection de leurs données personnelles. 60 % des français n'ont pas confiance pour la sécurité de leurs données personnelles.

Par ailleurs, 52% des personnes aimeraient que le prix des objets connectés soit plus abordable avec une meilleure protection des données pour  36% des personnes sondées. 29% désirent une batterie plus performante et 26% réclament une utilisation plus simple et 18% des sondés demandent que utilisation de ces objets soit mieux expliquée.

• Les objets connectés commencent seulement à séduire les français. Ils  sont d'ailleurs plus intéressés par des objets mobiliers qui améliorent leur confort de leur habitation. Les " hearables " et " wearables ", passent en deuxième position.
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• En France, les objets connectés sont plutôt considérés comme des accessoires avec des prix considérés comme trop élevés. L'inquiétude présente au niveau de l'utilisation et la protection de leurs données personnelles sont également les principaux freins à leur succès.

Crédit Photo : OpinionWay