Publié le  par Cécile  | Mis à jour le

Sa fille est morte dans les attentats de Paris, il décide de poursuivre les réseaux sociaux

Le père d'une victime attaque en justice les réseaux sociaux Crédit Photo : theepochtimes.com

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ont causé de nombreuses victimes, mais ont aussi laissé des proches traumatisés, qui essaient de gérer leur deuil tragique d’une manière ou d’une autre. Reynaldo Gonzalez, le père d’une des victimes, a décidé que ceux qui tenaient les fusils n’étaient pas les seuls responsables. Il accuse Facebook, Google et Twitter de permettre aux groupes djihadistes de faire leur propagande. De ce fait, il a lancé des poursuites judiciaires à l’encore de ces trois géants d’Internet.

Un père en deuil

Nohemi Gonzalez était venue en France dans le cadre d’un programme lui permettant de passer un semestre à Strate, Ecole de Design à Paris. Ils étaient 17 américains à bénéficier de ce programme, mais seuls 16 d’entre eux sont retournés aux Etats-Unis. La nuit du 13 novembre, Nohemi Gonzalez dinait au bistro La Belle Equipe quand elle a été tuée par l’un des terroristes. Pour son père, les terroristes ne sont pas les seuls en cause.

La plainte de Reynaldo Gonzalez

Le père de la victime considère que les réseaux sociaux, notamment Facebook, YouTube et Twitter sont en partie responsable du massacre du 13 novembre. Il considère que les plateformes de Facebook, Twitter et Google apportent "un soutien matériel clé dans l'ascension de l'(organisation djihadiste) Etat Islamique (EI) et lui a permis de mener de nombreux attentats y compris celui du 13 novembre". L’avocat de Reynaldo Gonzalez, Keith Altman, dit : « Il n’est plus question de liberté d’expression quand il s’agit de terrorisme. » Il ajoute : « Nous ne parlons pas de points de vue. Nous parlons de recrutement. »

La plainte fait état de 70,000 comptes Twitter reliés à l’Etat Islamique. Elle récence aussi 79 comptes qui se disent « officiels ». Avec « au moins 90 tweets par minute », la présence active de l’Etat Islamique sur Twitter n’est plus à prouver. Toujours selon la plainte déposée, « L'EI utilise Google (YouTube) et Facebook de la même manière. » On sait que le plaignant réclame des dommages et intérêts, mais aucun chiffre n’a été communiqué.


 

Sa fille est morte dans les attentats de Paris, il décide de poursuivre les réseaux sociaux Crédit Photo : washingtontimes.com

 
 

 
 
 
 
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