Facebook est sommé de dévoiler des informations suite à un cas de « revenge porn »
Le « revenge porn » consiste à publier en ligne les vidéos ou photos prises dans l’intimité d’un ex-partenaire. Cela se fait généralement après une rupture ou un divorce mal digéré par un des deux conjoints. Cette pratique odieuse retombe maintenant sur Facebook suite à une plainte déposée par une jeune femme de 21 ans.
Une mineure filmée et dévoilée sur le web
Une jeune femme de 21 ans a déposé une plainte envers Facebook auprès de la justice néerlandaise à propos d’une vidéo d’elle et son partenaire. La vidéo a été filmée en 2011, où ils étaient tous deux mineurs. Son partenaire a avoué avoir filmé leurs ébats, mais nie être celui qui l’a publié sur le réseau social.
Si la vidéo et le compte l’ayant publié ne sont plus disponibles sur le réseau social, la vie de cette jeune femme est maintenant un enfer. La vidéo a été visionnée des millions de fois et certains utilisateurs l’ont aussi enregistrée afin de la diffuser sur d’autres sites. L’avocat de la jeune femme et la justice hollandaise tentent de retrouver le coupable, celui qui a publié en premier la vidéo sur le réseau social Facebook.
Facebook : 14 jours pour collaborer avec la justice néerlandaise
La justice néerlandaise attend du réseau social de recevoir des informations pertinentes permettant de retrouver celui qui avait publié la vidéo. Facebook a donc 14 jours pour fournir des informations comme le nom, la date de naissance, l’adresse IP et le numéro de téléphone de l’utilisateur fautif.
La problématique à laquelle fait face le réseau social vient du fait que le compte a été supprimé depuis après avoir été remonté par de nombreux utilisateurs. Facebook explique que les données du compte ne sont donc plus accessibles. L’avocat de la jeune femme explique que Facebook ne supprime jamais toutes les informations et que ces données sont certainement encore disponibles.
Facebook prit entre deux feux
Si cette information est fondée, Facebook se retrouve entre le devoir de protéger la vie privée de cette jeune femme, et de l’autre face à ceux qui critiquent justement les actions du réseau social avec les données privées des utilisateurs.
Si Facebook est incapable de fournir les informations demandées, la justice néerlandaise prévoit de faire appel à un enquêteur indépendant qui passera au crible les serveurs du réseau social.