Étude : la « nomophobie », ou l’angoisse d’être privé de son mobile

Alors que l’utilisation des téléphones mobiles était connue pour créer certaines complications liées à la santé, il semblerait désormais que la privation de ces derniers à leurs utilisateurs causerait également une certaine angoisse. En effet, selon une étude, l’angoisse qu’éprouvent les utilisateurs lorsqu’ils sont privés de leur téléphone mobile toucherait de plus en plus de personnes à travers le globe. Nommé « nomophobie », contraction de « no mobile phobia », ce mal toucherait principalement les mobinautes accros aux réseaux sociaux.

La prise de conscience autour de la nomophobie s’est faite relativement tard, même si sa découverte date de 2008. D’après une étude menée à cette époque auprès d’un panel composé d’un millier d’utilisateurs de mobiles au Royaume-Uni, il semblerait que 66 % des interviewés se sentent angoissés à l’idée d’être privé de leur téléphone mobile. À noter que ce pourcentage passe à 70 % chez les femmes et à 76 % chez les 18 à 24 ans.

D’après Damien Douani, expert en nouvelles technologies de l'agence FaDa, la nomophobie s’est amplifiée avec l’arrivée des smartphones et des forfaits illimités. Ce dernier néanmoins que ces deux aspects ne sont en aucun cas la cause principale de la nomophobie, soulignant que les SMS étaient déjà une forme d'anxiété.