Ericsson et Apple : la fin des conflits sur les brevets
En matière de télécommunications, la concurrence est des plus accrue. Il ne s'agit pas seulement d'une concurrence entre opérateurs de téléphonie, mais aussi entre fabricants d'appareils, en l'occurrence les smartphones et les tablettes. Elles sont en effet nombreuses les marques présentes sur le marché. Bien souvent, elles offrent des technologies quasiment similaires, basées sur les brevets dont chacune dispose. C'est ce qui a d'ailleurs fait l'objet d'un différend entre Ericsson et Apple, différend qui fort heureusement a été réglé.
Retour sur le différend Ericsson/Apple
Le différend ayant opposé le géant suédois au géant américain remonte à février dernier. En réponse à une plainte déposée par Apple, Ericsson s'était pourvu devant les tribunaux pour porter plainte au sujet du paiement des licences de technologies mobiles par Apple. Le but de l'équipementier suédois était d'interdire la vente des iPhone à défaut de paiement. L'argument avancé était que la marque Apple utilisait une technologie inventée et brevetée par les ingénieurs d'Ericsson en matière de connectivité 4G, sans verser la contribution financière à laquelle elle s'était obligée.
Un accord trouvé
Le litige opposant les géants suédois et américain a finalement pris fin, un accord ayant été conclu entre les deux parties. Si aucune fuite n'a été faite quant au montant que la firme Apple devra verser à Ericsson au titre de ses droits de propriété intellectuelle, on peut logiquement s'attendre à ce que le montant soit estimé à plusieurs milliards de dollars, les revenus tirés par Ericsson sur ces droits étant estimés à un peu plus de 13 milliards de couronnes suédoises en 2015.
La signature de cet accord qui met un terme au conflit lié à l'utilisation de leurs brevets respectifs a eu un autre effet positif. Les chiffres d'Ericsson à la bourse se sont en effet envolés de 7% à Stockholm dès l'annonce de la nouvelle.
Si le différend entre Ericsson et Apple a connu un arrangement amiable, il remet sur le tapis la question de droit de propriété intellectuelle en matière de technologies de télécommunications afin d'éviter des abus de position dominante sur toute l'étendue du territoire européen.