Enchères 5G : le prix de réserve est fixé à 2,17 milliards d'euros pour chaque opérateur
Les 4 opérateurs connaissent désormais la totalité des conditions d'attribution des fréquences utilisées pour le déploiement de la 5G. Les quatre opérateurs vont devoir sortir leurs chéquiers. L'Etat vient de lever le voile sur le prix-plancher pour l'attribution des fréquences de la cinquième génération de téléphonie mobile.
Le prix de réserve pour l'attribution des fréquences 5G, qui est indispensable pour le déploiement de la nouvelle génération de téléphonie mobile sur le territoire, est de 2,17 milliards d'euros. Une somme de départ qui sera dépassée puisqu'il y aura des enchères pour une partie des blocs, car l'Etat va ensuite proposer à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free un premier bloc de 50 MHz pour 350 millions d'euros par opérateur (soit un montant cumulé de 1,4 milliard d'euros).
Un autre solde de 110 MHz sera ensuite vendu aux enchères par tranches de 10 MHz, à partir de 70 millions d'euros chacune. Cette phase devrait avoir lieu au printemps. L'Etat, propriétaire de cette bande, va donc empocher minimum 770 millions d'euros supplémentaires.
Le tarif est plus élevé que prévu ; L'Arcep demandait que le prix soit de 1,5 milliard pour l'attribution. Les opérateurs vont devoir dépenser davantage que ce qu'ils espéraient avec un cahier des charges qui s'annonce d'ailleurs contraignant car il comporte des obligations de couverture et de qualité de service.
La 5G jouera un rôle déterminant dans l'innovation et l'aménagement numérique du territoire. La 5G devrait donc devenir une réalité en France à partir de 2020. Elle permettra d'améliorer l'expérience des usages avec des nouveaux services liés à la massification des objets connectés, pour écouler l'accroissement considérable du trafic mobile, qui double chaque année.