Deloitte dévoile les principales tendances 2014 dans la téléphonie mobile
Le cabinet d'analyse Deloitte vient de dévoiler les principales tendances 2014 de son étude internationale sur les grandes tendances du secteur des Technologies, Médias et Télécommunications (TMT).
En 2014, la pénétration des smartphones connaîtra un bond auprès des plus de 55 ans. Celle-ci passera de 25% en 2013 à 45-50% en 2014 et l'écart avec les 18-54 ans (70%) sera négligeable en 2020. Même s'ils s'équipent, les plus de 55 ans devront faire évoluer leurs usages vers la data, vraie opportunité pour les opérateurs et véritable challenge pour les utilisateurs. Deloitte prévoit qu'environ un quart des plus de 55 ans ne téléchargera aucune application en 2014.
Les phablets, ces smartphones à l'écran compris entre 5 et 6,9 pouces, représenteront un quart des ventes de smartphones, soit 300 millions d'unités en 2014. C'est le double du volume enregistré en 2013, et dix fois plus qu'en 2012. Les recettes générées par les phablets devraient se chiffrer à 125 milliards de dollars, avec un prix moyen de vente de 415 dollars, soit environ 10 % de plus que les smartphones dans leur ensemble. Mais cet élan devrait rapidement retomber pour se tasser en 2014 ou 2015 et plafonner à 30-40 % du marché global des smartphones.
Le prix d'entrée des smartphones robustes destinés à des professionnels sur le terrain (ex : livraison de colis, dépannage) devrait descendre à 250 dollars, avec une augmentation des ventes de 50% sur ce segment de marché, soit 10 millions d'unités supplémentaires vendues par rapport aux 21 millions d'unités vendues en 2013. Cette tendance, vue comme un facteur de productivité, est rendue possible par la baisse des prix des composants et la plus grande robustesse des terminaux qui résiste désormais à des usages intensifs dans toutes les situations.
En 2014, les MIM (messagerie instantanée sur mobile) représenteront plus du double du volume (50 milliards par jour) des messages envoyés par SMS. Mais les SMS devraient engranger plus de 100 milliards de dollars de revenus en 2014, soit environ 50 fois les recettes agrégées de tous les services MIM en 2014. C'est à partir de 2017 que les recettes issues des SMS devraient commencer à ralentir. Question pour les opérateurs : doivent ils encourager leurs abonnés à adopter les MIM pour capter une partir de la valeur à travers les forfaits haut débit ?