Danger du portable : la prudence s'impose
Selon le rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et travail, aucun effet nocif n'a pu être prouvé à ce jour mais la prudence s'impose.
Pour répondre aux interrogations et à la montée des inquiétudes sur les risques potentiels des ondes électromagnétiques, l'AFSSET a publié un deuxième rapport, en passant au crible un millier d'études publiées depuis 2005. Le rapport établit que les niveaux d'exposition les plus élevés sont aujourd'hui liés aux téléphones mobiles, qui constituent un risque potentiel en fonctionnant à proximité du corps humain. Les experts n'ont constaté aucun effet nocif provenant mais certains d'entre eux ont évoqué des effets biologiques possibles tels que l'autodestruction de cellules ou la modification du débit sanguin cérébral.
L'agence conseille notamment aux parents d'imposer un usage modéré aux enfants. Elle préconise aussi de réduire les expositions et d'acheter des téléphones mobiles à faible débit d'absorption spécifique (DAS). L'AFSSET demande également que les zones de radiofréquences les plus élevées soient cartographiées ainsi qu'une mutualisation des émetteurs. En revanche, elle a émis un doute concernant la réduction d'émission de la totalité des antennes-relais demandées par de nombreuses associations.
- Même en l'absence de preuves formelles sur la nocivité des ondes, l'agence préconise donc de rester prudent en appliquant le principe de précaution.