Contrefaçons : 1 smartphone sur 5 est un faux

L'OCDE vient de publier un rapport selon lequel 6,5% des objets high-tech vendus en 2016 sont des contrefaçons. Un chiffre en hausse, qui place les téléphones mobiles en deuxième position des objets les plus concernés par la contrefaçon. En effet, 20% des smartphones vendus dans le monde sont des faux.

Une récente étude de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) révèle une forte hausse de la contrefaçon sur le marché des objets technologiques. Les smartphones et les consoles de jeu sont d'ailleurs les plus touchés.

1 smartphone sur 5 provient d'un faussaire

Selon le rapport de l'OCDE, presque 20% des téléphones mobiles vendus dans le monde en 2016, incluant les pièces et accessoires, proviennent de chez un faussaire. C'est la seconde catégorie d'objets la plus touchée, après les consoles de jeux dont 25% des importations mondiales seraient des contrefaçons. Viennent ensuite les clés USB et cartes mémoires avec près de 15% de contrefaçons, les ordinateurs et tablettes avec environ 6% et les batteries avec un pourcentage de 5%.

• Au total, 6,5% des objets liés à la technologies de l'information et de la communication (TIC) vendus dans le monde sont des copies.

En cause : des prix trop élevés ?

L'OCDE dresse régulièrement ce bilan. A titre de comparaison, en 2013, seuls 2,5% des objets high-tech étaient des contrefaçons. Un phénomène en hausse, qui s'explique par les prix toujours plus élevés de ces objets et par leur manque d'accessibilité. Les smartphones haut-de-gamme par exemple, dotés de technologies toujours plus perfectionnées, sont vendus aujourd'hui à des prix en général supérieurs à 800 euros.

Les consommateurs auraient alors de plus en plus tendance à se tourner vers des faussaires, qui proposent des produits à bas prix pour des caractéristiques à première vue similaires. Or, les contrefaçons peuvent s'avérer dangereuses. D'une part, pour la sécurité des données des utilisateurs, mais également en termes de pièces défaillantes comme les batteries, ou l'émission d'ondes de respectant pas les normes. Sans oublier que ces objets copiés n'ont bien sûr pas les mêmes finition, durée de vie ni fiabilité que ceux des marques auxquelles ils portent atteinte.

D'après ce rapport de l'OCDE, la valeur de l'ensemble de ces produits copiés seraient de 143 milliards de dollars. La plupart de ces objets étant acheminés par voie postale, il est difficile de contrer ce marché illégal. Le consommateur doit donc rester vigilant et, de préférence, traiter avec des constructeurs et distributeurs officiels et connus.