Condamnation légère mais symbolique pour Etienne Cendrier
Célèbre militant dénonçant les risques sanitaires liés aux antennes relais de téléphonie mobile, Etienne Cendrier a finalement écopé d’une légère condamnation pour diffamation à l’encontre de l’opérateur Bouygues Telecom. Le porte-parole de l’association « Robin des toits », qui lutte encore actuellement contre l’implantation parfois considérée abusive des antennes relais, devra donc verser une somme de 5000 euros de dommages et intérêts à l’opérateur.
La condamnation, qui aurait pourtant méritée d’être accompagnée d’un véritable débat entre les différents acteurs concernés régulièrement par ce sujet, n’a finalement rien fait avancer. Etienne Cendrier a été condamné pour avoir stigmatisé sans nuance de propos l’opérateur, accusé par le militant de « tricher » sur les valeurs d’exposition aux ondes électromagnétiques des antennes.
Reste que la question générale des dangers liés à la téléphonie mobile et par là même de la fiabilité des contrôles opérés par les opérateurs représentent bien évidemment un sujet délicat à aborder pour ces derniers ; cette condamnation pour usage de vocables sans nuance conservant le mérite d’ailleurs de le rappeler.