Bio-Processor, la nouvelle puce de Samsung pour les objets connectés
Samsung a développé une nouvelle puce pour les appareils connectés. Les wearables développés dans le futur et équipés du Bio-processor seront en mesure d’analyser beaucoup plus que le simple rythme cardiaque des utilisateurs.
Si le marché des montres connectées est en plein essor, leur taux d’adoption reste discutable. Toutefois, la vitesse de développement des objets connectés pour le fitness et la santé est indiscutable. L’IDC a prévu qu’il y aura 76,1 millions d’objets connectés vendus à travers le monde cette année. Pour continuer sur cette lancée, Samsung a mis au point une nouvelle puce.
Baptisée Bio-Processor, cette puce serait la première phase d’une nouvelle gamme d’objets connectés pour le fitness et la santé. Ces nouveaux « wearables » seront compacts, mais surtout plus puissants et avec la capacité de mesure davantage de données biométriques.
Une puce “tout-en-un”
Le travail de miniaturisation effectué par les équipes de Samsung est poussé. En effet, la taille du Bio-Processor de Samsung est environ le quart de celle de la taille combinée de ses composants séparés. La puce réunit non seulement de nouveaux capteurs, mais aussi d’autres composants comme un gestionnaire d’énergie, de la mémoire eFlash ou encore un processeur.
Nouveaux capteurs, nouvelles données
Cinq capteurs ont été ajoutés au Bio Processor. Ces capteurs auront pour responsabilité de calculer le rythme cardiaque, mais aussi la mesure du volume des organes ou encore la température de la peau par exemple. Ces capteurs sont un véritable bond en avant pour les objets connectés liés à la santé et pour les exercices. À titre de comparaison, il faut savoir que les montres connectées grand public, comme l’Apple Watch ou encore la Gear S2 de Samsung s’arrêtent au cardiofréquencemètre.
Samsung, un fournisseur majeur pour les objets connectés en 2016 ?
L’objectif de Samsung avec le Bio-Processor est évidemment d’améliorer ses « wearables ». Le géant annonce d’ailleurs que les premiers appareils connectés équipés de la nouvelle puce seront disponibles à partir de la première partie de 2016. Cependant, le géant Coréen ne s’arrêtera pas là. Avec la fabrication en masse de cette puce, Samsung veut devenir un fournisseur et proposer sa puce à d’autres constructeurs d’objets connectés.
On doit faire preuve de patience en attendant les premiers appareils équipés du Bio-Processor. La fiabilité des capteurs développés par Samsung devra aussi être surveillée afin d’être sûrs que le niveau d’analyse des données biométriques est efficace.