Antennes-relais : les Français sont peu exposés
La première étape concernant les travaux du comité opérationnel actuellement en charge de l'expérimentation sur les antennes-relais a permis de révéler des niveaux d'exposition aux champs électromagnétiques nettement inférieurs à ceux établis par la réglementation française.
Cette première phase d'expérimentation, qui a été menée sur six communes pilotes, démontre clairement que le taux d'exposition moyenne est inférieur à 0,3 volt par mètre. Selon le ministère de l'Écologie, il faudra attendre une deuxième phase en vue de décider s'il faudra ou non abaisser les seuils d'exposition réglementaires.
Actuellement, le niveau d'exposition autorisé par la réglementation française est de 41 à 61 volts par mètre. Ce seuil, suggéré par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), a été instauré pour prévenir de l'échauffement des tissus, le seul effet biologique identifié actuellement pour ce genre d’exposition. Selon le ministère de l'Écologie, le niveau médian d'exposition enregistré a été des plus faibles. Le taux le plus fort a été enregistré à Courbevoie (15,4 volts par mètre), tandis que dans le 14e arrondissement de Paris, ce taux est passé à 12 volts par mètre.
L'objectif de cette expérimentation lancée par le ministère de l'Écologie et le ministère de la Santé dans le cadre du " Grenelle des Ondes " de 2009 est d'étudier la faisabilité d'un possible abaissement des seuils d'expositions réglementaires. Cette décision dépendra de la deuxième phase de test, qui sera, quant à elle, menée dans 16 communes volontaires dès avril prochain.