Antenne relais : une femme assigne en justice son bailleur

Une jeune femme de 44 ans, habitant à proximité d'une antenne-relais de téléphonie mobile, et qui souffre d'électro-hypersensibilité, a assigné son bailleur en justice, afin de réclamer un relogement dans une autre habitation.

"Je souhaite être logée en zone épargnée pour vivre normalement et qu'on ne qualifie plus mes symptômes de subjectifs", a déclaré la plaignante.

Cette femme, accompagnée de Marc Cendrier, le président de l'association Robin des Toits, qui milite pour une reconnaissance de la toxicité des ondes liées à la téléphonie mobile, avait été déboutée en première instance par le tribunal de Colmar.

"Les antennes-relais constituent une attaque de la santé publique générale: tout le monde y est plus ou moins exposé en fonction de sa constitution physiologique", a expliqué Marc Cendrier.

A la suite de la décision de la cour de Colmar, de ne pas reloger la plaignante, cette affaire a été renvoyée en appel. La cour d'appel rendra son arrêt le 15 décembre prochain.