L'Anses regrette le manque de données sur les effets sanitaires de la 5G
L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail a été missionnée par le Gouvernement en juillet 2018, afin d'étudier les effets de la 5G sur la santé humaine.
Dans un rapport préliminaire sur l'impact de la 5G, l'Anse a mis en évidence un manque de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés à l'exposition aux fréquences. L'Agence a identifié deux champs d'évaluation des risques distincts correspondant aux deux nouvelles bandes de fréquences 5G, autour de 3,5 GHz et de 26 GHz dont les modalités d'exposition sont différentes.
Les premières offres 5G seront lancées fin 2020. Pour l'Anses, il est nécessaire de disposer du maximum d'informations techniques de la part des industriels impliqués afin d'être capable de définir des scénarios d'exposition des populations, en collaboration avec l'Agence nationale des fréquences (ANFR), et d'évaluer l'impact sanitaire éventuel.
L'agence va ainsi mener une étude d'impacts sanitaires en extrapolant les diverses technologies de communications existantes (3G, 4G, Wi-Fi…) qui utilisent des fréquences proches de la bande 3,5 GHz, de 0,8 à 2,45 GHz.
Rappelons que les premiers forfaits mobiles compatibles sont attendus en France d'ici la fin 2020.
La prévention des risques des champs électromagnétiques est prise en compte par les professionnels exposés : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/rayonnements/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=126&dossid=338